L’Union Bordeaux-Bègles se prépare à un choc face au Rugby Club Toulonnais, mais sans plusieurs de ses atouts majeurs. Dimanche soir, lorsque l’UBB débarquera sur la pelouse du Stade Mayol, elle devra faire sans certaines de ses pièces maîtresses, et ce n’est pas une mince affaire.
Des absences de taille
Les supporters de Bordeaux-Bègles le savent : la rencontre contre le RCT s’annonce corsée. Maxime Lucu n’enfilera pas ses crampons en raison d’une béquille tenace. Romain Buros, lui, est freiné par des problèmes aux ischio-jambiers. Quant à Sipili Falatea, une commotion l’empêche de rejoindre ses coéquipiers sur le terrain. Autant dire qu’avec ces absences, l’UBB devra jouer serré.
Repos pour les cadres
Mais ce n’est pas tout. Certains leaders habituels sont aussi annoncés au repos. Matthieu Jalibert, le maître à jouer de l’équipe, est l’un de ceux qui devraient rester sur le banc. Décision stratégique ou coup de parier ? Les paris sont ouverts.
Des vagues supplémentaires
Les mauvaises nouvelles s’accumulent. Jefferson Poirot, pilier incontestable de l’UBB, est dans l’œil du cyclone suite à une altercation avec Henry Pollock après le match de Champions Cup. La scène n’est pas passée inaperçue et une convocation devant la Commission de discipline de l’EPCR l’attend. On lui reproche d’avoir fait un geste dangereux : saisir le cou de son adversaire. Si la sanction tombe, ce pourrait bien être une suspension de plusieurs semaines. Une absence qui ferait mal, très mal.
Yannick Bru, le coach, s’est voulu solidaire : « C’est une maladresse collective, il est venu soutenir ses copains… On va être très solidaires avec lui », a-t-il confié sur le ton de la camaraderie. Mais la déception est palpable : « C’est dommage car il a réalisé un dernier mois de très haut niveau. C’est une grosse perte sur le terrain mais aussi en termes de leadership. »
Pour l’UBB, chaque absence est un poids supplémentaire, et se passer de l’expérience de Poirot pourrait être lourd de conséquences.
Réponse, ce jeudi !