La défaite de Cardiff, une plaie ouverte pour le LOU. Un coup de massue sur la tête, et pas seulement au sens figuré. Le geste de Sam Underhill, flanker de Bath, a allumé la mèche d’une polémique enflammée.
Un geste sous les projecteurs
La finale de Cardiff, perdue 37-12 par les Lyonnais, continue de faire parler d’elle. Pourquoi ? À cause d’un geste discuté, celui de Sam Underhill. Le joueur anglais s’est vu infliger une suspension de quatre semaines par la commission de discipline pour un plaquage haut estimé dangereux sur le Géorgien Davit Niniashvili.
Le carton qui fait débat
L’histoire se déroule à la 29e minute du match. Sam Underhill, emporté par son élan, engage un choc tête contre tête avec Niniashvili, déclenchant aussitôt la levée de carton jaune par l’arbitre, Mme Davidson. Ce contact frontal enfreint la règle 9.13 sur le jeu déloyal, de quoi enflammer les Lyonnais et leur staff, déjà bien agacés.
Conséquences et répercussions
La contrecoup ne s’arrête pas là. Suite à la finale, Underhill est cité par le commissaire, entraînant une réunion en visioconférence de la commission de discipline le mardi 27 mai. Le verdict tombe : la gravité du geste est confirmée, d’autant plus que le joueur traîne quelques casseroles disciplinaires. La sentence ? Initialement six semaines. Mais, coup de théâtre, les regrets exprimés par Underhill lui valent une réduction à quatre semaines.
Un coup dur pour Bath
Cette suspension pèse lourd pour Bath, en lice pour la gloire en Premiership cette saison. Les hommes de Bath doivent jongler sans leur flanker star pour quelques matchs clés. La morale de l’histoire ? Dans le rugby, un geste mal maîtrisé peut coûter cher, très cher, à toute une équipe.