Un scénario digne d’Hollywood s’est déroulé sur le terrain de Super Rugby Pacific. Oui, ça s’est vraiment passé.
Une fracture ignorée, un exploit inimaginable
Imaginez : Riley Higgins, jeune centre des Hurricanes, a joué presque une demi-heure contre les Highlanders avec une jambe fracturée. Incroyable mais vrai. C’est après le match que le pot aux roses a été découvert.
Le rugby, c’est pour les costauds. Mais ce que Riley Higgins a fait lors de la 14e journée du Super Rugby Pacific dépasse l’entendement. Le Néo-Zélandais de 22 ans a été aligné contre les Highlanders, et il a joué comme si de rien n’était, malgré une fracture. Une fois le match terminé, c’était la stupéfaction.
L’annonce qui a glacé l’assemblée
Clark Laidlaw, coach des Hurricanes, a lâché la bombe en conférence de presse : son joueur, Higgins, jouait avec une fracture. Cette info choc a été confirmée par le club le 22 mai : Higgins est blessé et ratera le reste de la saison.
Ce match gagné 24-20 par les Hurricanes aurait pu être une victoire comme une autre, mais l’abnégation de ce jeune centre l’a érigé en légende. Ancien international U20, Higgins a bravé la douleur sans que l’ampleur de sa blessure ne soit détectée.
Un courage hors du commun à un prix élevé
Dans ce championnat déjà intense, Higgins a montré jusqu’où un rugbyman peut aller pour son équipe. Jouer avec une fracture aussi longtemps, c’est du jamais-vu à ce niveau. Mais ça ne vient pas sans coût : sa saison s’arrête là, juste avant les phases finales.
Pour les Hurricanes, c’est une sacrée perte. Higgins était un élément clé de l’attaque, et son absence forcera l’équipe à revoir ses plans de bataille. Sa performance héroïque ne gomme pas l’amertume de perdre un tel talent.
Courage ou imprudence ? La question se pose
L’histoire de Riley Higgins est certes impressionnante, mais elle amène aussi son lot de questions. Comment tenir sur une fracture ? Quand faut-il arrêter ? Le coureur effréné doit-il parfois céder aux impératifs de santé ?
Une chose est certaine : Higgins, malgré sa jeunesse, a marqué le rugby d’une manière… audacieuse.