Stade-Français engage un psychologue pour éviter la relégation en Pro D2

Une ambiance de feu au Stade Jean-Bouin. À 16h30, le Stade Français joue sa survie face au LOU dans un match couperet. Entre espoir et nécessité, les Parisiens n’ont plus le droit de trébucher.

La bataille pour le maintien

Le coup de sifflet est imminent et l’enjeu est de taille. Treizième du classement, le groupe dirigé par Paul Gustard est en zone rouge, un point derrière Vannes, relégable, et trois pions de Perpignan, à l’abri du danger. Autant dire que la calculatrice est rangée : il faut impérativement décrocher la victoire, et vite.

Écoutez le maestro Gustard : « Le rugby, c’est pas qu’une affaire de stats, y’a aussi le feeling », confie-t-il sans détour. Et ce feeling, ils y croient dur comme fer après des sessions d’entraînement marquées par une intensité jamais atteinte ces dernières semaines.

La récente défaite 20-18 à Perpignan ne laisse que peu de marge mais un point de bonus défensif récupéré ce jour-là pourrait s’avérer capital. « Ce point, il est crucial », martèle Gustard. « On a bossé dur, et là, faut envoyer. On ne pense qu’à ça. »

Psychologie et solidarité au service de l’équipe

Ambiance électrique dans le vestiaire : pour calmer les esprits, l’arrivée d’un coach mental n’est pas passée inaperçue. Présent chaque semaine, il devient un allié précieux pour évacuer le stress omniprésent.

Paul Alo-Emile, pilier costaud, salue cette initiative : « Ça fait du bien de lâcher tout ça, de vider notre sac ensemble. »

Jeremy Ward, le centre sud-africain, parle avec passion : « Sur le terrain, je suis là pour le club, pour sa pérennité, pas pour mon CV. »

Mobilisation générale, c’est le mot d’ordre. « C’est une finale, notre dernière chance », prévient Alo-Emile. Après Lyon, ce seront Clermont et Castres qui tiendront entre leurs griffes le sort parisien.

Un rendez-vous chargé d’émotion

Pour Gustard, cette rencontre est toute symbolique. Se retrouver face à Karim Ghezal, ex-patron du projet parisien maintenant du côté de Lyon, ajoute au poids de l’instant. Le manager a même orienté ses choix stratégiques pour ce moment, alignant une formation remaniée contre Pau pour mieux se concentrer sur ce duel crucial.

L’horloge tourne. Le Stade Français est dos au mur et ne peut se permettre de baisser sa garde. Résolu, Paul Alo-Emile résume : « Ensemble, on surmontera la tempête. » Tenez bon les gars, la fin est proche mais la route est encore longue jusqu’au port.

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