Stade-Français : 17 contrats expirent, aucune clause pour relégation !

Le Stade Français au bord du précipice : un avenir incertain et des questions qui fusent

Une crise qui s’amplifie

Le Stade Français est actuellement pris dans une spirale négative qui pourrait bien l’entraîner vers une chute historique. À Paris, personne ne s’attendait vraiment à ce scénario catastrophe : ni la direction, qui n’a pas jugé utile de prévoir des clauses de relégation dans les contrats, ni le staff, dont les messages ont semé la zizanie tout au long de la saison.

Dix-sept joueurs en fin de contrat, selon Midi Olympique, et aucun plan B en place : c’est un signe inquiétant pour un club qui a pourtant l’habitude de tutoyer les sommets. Paul Gustard, à la tête de l’équipe, a décidé d’honorer son contrat sans chercher à le prolonger. Choix légitime ? Peut-être, mais ça a surtout renforcé le doute, alors qu’une unité à toute épreuve était nécessaire.

Un jeu frileux et des doutes physiques

Côté terrain, l’équipe parisienne a opté pour un jeu prudent, souvent au détriment de l’audace. Mais cette stratégie a ses limites. Les récents matchs contre Montpellier et le Racing 92 ont mis en lumière un creux physique en fin de rencontre, de quoi faire trembler les supporters.

Les prochains matchs à Aimé-Giral ne s’annoncent pas faciles. Le Stade Français pourra-t-il surprendre ses adversaires ou résister à la pression des rivaux ? Et si le classement l’exige, est-il prêt à jouer et gagner une rencontre décisive face à une équipe ambitieuse de Pro D2 ?

Le silence des vestiaires et une voix qui s’élève

Face à l’humiliation infligée par le Racing (49-24), l’équipe est retournée mercredi sur le terrain d’entraînement, loin des regard indiscrets des médias. Une omerta ? Presque, mais l’ailier Lester Etien a rompu ce silence.

« Je ne veux pas faire partie de la génération qui fera descendre le Stade Français en Pro D2. » Une déclaration qui en dit long sur l’état d’esprit d’un groupe qui, actuellement, est à un tournant critique de son histoire. Flirter avec l’histoire, mais du mauvais côté, voilà bien le défi qui attend ce club légendaire.

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