Les Bretons de Vannes jouent leur survie face à Pau
Voilà Vannes à la croisée des chemins. Les lanternes rouges du Top 14, ces Bretons, ont une mission cruciale ce samedi : écraser Pau au Stade de la Rabine. Ça passe ou ça casse !
La pression à son comble
Pour espérer sortir de la zone rouge, une victoire est impérative. Le manager des Vannetais, Jean-Noël Spitzer, livre ses pensées sans fard. Il le dit lui-même : ce n’est pas l’heure de la fête. Confiant, mais lucide, il sait que tomber dans l’émotion serait une erreur.
“On est à fond sur la compétition, rien d’autre n’existe.” Le mot d’ordre est simple : ignorer les sirènes du cœur et rester focalisés sur le terrain. Pas le temps de calculer, il faut performer pendant 80 minutes. “On se concentre”, scande-t-il, conscient qu’il n’a pas toutes les cartes en main.
Pas le moment du bilan
Quant à tirer les leçons de la saison, ça, ce sera pour plus tard. “Les bilans à chaud, ça mène souvent à réfléchir sur les détails sans saisir l’ensemble”, avertit Spitzer. Il préfère attendre le calme pour une introspection en bonne et due forme.
Garder la tête haute
Mais ne vous y trompez pas, le guerrier qu’il est ne lâche rien. Jouer dans ce qui est, selon ses mots, “le meilleur championnat au monde”, c’est déjà une récompense. Et même si cela semble de l’escalade, il insiste : profitions de chaque instant. C’était d’ailleurs le leitmotiv de l’année.
Un coup dur : l’absence du capitaine
Un coup dur, il faut composer sans leur capitaine Francisco Gorrissen, suspendu. “Un sacré vide à combler” admet Spitzer, vu l’importance du bonhomme. Mais pas de panique, les autres leaders sont prêts à reprendre le flambeau, Joe Edwards en tête. “À eux de faire oublier Francky et d’être à la hauteur.”
En résumé : Vannes joue gros. Et ils y croient, dur comme fer.