Rugby Japonais : décision cruciale pour l’avenir du sport

Le rugby japonais prend un virage important ! Ce mardi, la ligue a décidé de changer la donne en ce qui concerne la composition des équipes. Un sacré coup de barre pour la Japan Rugby League One qui, à partir de la saison 2026-2027, devra aligner au minimum huit joueurs ayant grandi sur l’archipel nippon. En gros, ces joueurs doivent avoir passé au moins six ans dans le système éducatif avant le lycée.

Du local dans les crampons

L’idée ? Limiter la reliance sur les stars naturalisées, une stratégie qui a certes fait ses preuves et propulsé le rugby nippon dans la lumière, mais qui pourrait aussi freiner l’éclosion de talents locaux. La Ligue précise : « Le but est de favoriser le développement de joueurs issus de notre propre système ».

Prenons Michael Leitch, le capitaine emblématique. Originaire de Nouvelle-Zélande, il a débarqué au Japon à 15 ans dans un programme éducatif. Avec ses 87 sélections pour les Brave Blossoms, il devient l’exception à la règle. La Ligue précise : « Une exception est faite pour les joueurs naturalisés comptant plus de 30 sélections avec le Japon ».

Les règles du jeu changent

Si Leitch est tranquille, ce n’est pas la même pour Dylan Riley, centre australien, ou Warner Dearns, deuxième ligne kiwi. Arrivés récemment et avec moins de sélections, ils ne jouissent pas de ce traitement de faveur.

Jusqu’ici, il fallait juste onze joueurs « sélectionnables » dans l’effectif, ce qui incluait aussi ceux ayant passé quatre années dans une structure locale. Mais ça, c’était avant. La finale du championnat national a illustré le problème : plus de la moitié des joueurs n’étaient pas nés au Japon. Cette situation bloque le développement du rugby made in Japan, selon les dirigeants.

Un vrai chamboulement à venir

Cette réforme, elle pourrait bien chambouler toute la donne ! Revoir les compos, réajuster les stratégies… bref, ça pourrait même influencer les performances internationales à moyen terme. Les clubs doivent se préparer à revoir leur copie. En attendant, les débats risquent de faire rage dans les vestiaires et sur les plateaux télé !

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