Romain Ntamack revient en force. Absent des terrains depuis le quart de finale contre Toulon, l’ouvreur du Stade toulousain, malgré un genou gauche capricieux, est prêt à retrouver sa place ce week-end. Une rencontre brûlante face à l’Union Bordeaux-Bègles avec, en ligne de mire, une finale de Champions Cup.
Un retour sous haute tension
Depuis quelques semaines, Ntamack devait ronger son frein sur le banc en Top 14, mais ne vous y trompez pas, il reste une pièce maîtresse du jeu toulousain. Comme le souligne Sofiane Guitoune : « Même à 70 ou 80 % de ses capacités, tu le mets sur le terrain. » Le joueur a souvent payé de sa personne, notamment pendant le Tournoi des 6 Nations, serrant les dents pour le maillot bleu. Un mental de fer, ça ne s’invente pas.
Le poids des blessures
Touché aux ligaments croisés en août, le chemin de croix de Ntamack n’est toujours pas terminé. « Quand tu sors des croisés, ton genou fait des siennes pendant un mois, confie Guitoune. Les cachets, ça aide, mais ça ne remplace pas le repos. Et le staff sait qu’il a un bijou sous la main, alors ils le dorlotent. »
Malgré tout, il n’a disputé que huit matchs cette saison, mais tout en Champions Cup. Une preuve, s’il en fallait, de son importance dans les grands rendez-vous.
La réponse du berger
Son retour à Mayol a déjà rassuré sur sa forme. « Il a répondu présent, sous la pluie, avec de l’impact. Une force tranquille, personne ne doute quand son nom est inscrit sur la feuille de match. » Ntamack, ce platane, comme le décrit son coéquipier, en a déjà beaucoup dans son armoire à trophées.
Même si certains s’interrogent sur son efficacité offensive, Ntamack ne se laisse pas déstabiliser et évite de s’éparpiller en discussions inutiles : « J’ai assez parlé de mes performances par le passé. »
Guitoune conclut avec aplomb : « Vous vous souvenez de sa performance contre La Rochelle en 2023, en finale de Top 14 ? Un cyborg, je vous dis. Ses erreurs ? il les corrige rapidement. »
Les attentes du retour
Ce dimanche au Matmut Atlantique, tous les regards seront une nouvelle fois braqués sur Ntamack, la pièce maîtresse dont Toulouse ne saurait se passer. On attend, on espère, on croise les doigts.