Romain Ntamack : « Je me sens à la hauteur face à Bordeaux »

Romain Ntamack et la désillusion toulousaine face à Bordeaux : un goût amer

La déception malgré le combat

L’ouvreur star du Stade Toulousain, Romain Ntamack, n’a pas mâché ses mots lors de la conférence de presse qui a suivi la défaite face à Bordeaux-Bègles en demi-finale de la Champions Cup. Pas question de cacher sa frustration, il s’est livré sans filtre.

Cette défaite, il la digère mal. Pour lui, pas question de dire que Toulouse s’est fait dépasser par l’équipe girondine. Les Girondins ont tout simplement été plus tranchants là où ça compte : dans les zones de marque.

Ntamack s’est exprimé avec franchise : "Ce qui est rageant, c’est qu’à chaque incursion chez nous, ils nous ont planté des points. À chaque fois! On a eu la balle, on a bien joué, je ne me suis pas senti derrière cette équipe de Bordeaux. Mais les moments cruciaux sont tombés de leur côté, ils ont saisi les ballons clés et ça nous a mis dedans."

Un score loin du reflet du match

Affirmer que le score est sévère est un euphémisme. "Ils étaient diaboliquement efficaces dès qu’il fallait concrétiser, contrairement à nous", poursuit-il. Toulouse n’a pas su gommer les petits détails, ces mêmes détails qui poussent, cette fois, à la non-qualification. Ntamack souligne que souvent ces éléments tournent en leur faveur, mais pas ce soir-là.

L’analyse à venir sera cruciale pour finir le championnat en beauté. Le joueur ne cache pas que des opportunités ont été manquées : "On a eu la chance de revenir dans le match, mais on n’a pas su saisir ces occasions."

Une leçon pour l’avenir

Tout n’est pas à jeter. Au contraire, il retient même du positif : "Ce match nous servira pour la suite du championnat." Malgré l’amertume, Ntamack loue la réaction de son équipe après une semaine marquée par les turbulences. "Fier ? Oui, parce que personne n’a lâché, même avec ce score. On va rebondir et retenir les leçons de cette expérience."

Bataille perdue, mais l’esprit de guerrier est toujours là à Toulouse. C’est ça, le rugby.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *