Le GGL Stadium : un déplacement frustrant pour les supporters de l’USAP
Un accueil musclé pour les fans catalans
C’était censé être une fête, mais le déplacement des supporters de l’USAP au GGL Stadium s’est transformé en frustration. À l’entrée, une désagréable surprise attendait plusieurs fans : les drapeaux, tambours et trompettes ont été confisqués à la porte. Cette mesure a vivement fait réagir François Rivière, le président de l’USAP.
Les tensions montent au GGL Stadium
Face à l’enthousiasme débordant des Catalans l’an dernier, le Montpellier Hérault Rugby n’a pas pris de risques. Leur stratégie ? Renforcer considérablement les contrôles cette saison. Si certains dispositifs de sécurité sont compréhensibles, d’autres laissent un arrière-goût amer, notamment la saisie des accessoires festifs sous prétexte de non-déclaration ou pour des raisons de sécurité. François Rivière ne cache pas son mécontentement : "Je regrette cette prise de position du MHR." Bien qu’il reconnaisse que chaque club gère sa sécurité, il déplore les mesures drastiques prises : "L’arrivée du bus, par exemple, avec des supporters tenus à bonne distance, c’est démesuré."
Un appel à la fête plutôt qu’à la sécurité excessive
Le président catalan poursuit sa critique, soulignant un climat devenu trop rigide : "Tout devient un peu trop policier. Interdire tambours et trompettes à des jeunes ? C’est censé être du rugby, pas une cérémonie militaire !" Malgré cette ambiance tendue, il salue l’attitude exemplaire des supporters catalans qui, bien que frustrés par ces restrictions, ont gardé leur calme.
Relations tendues avec Montpellier
Questionné sur ses échanges avec ses homologues montpelliérains, Rivière reste sceptique : "Ils ne sont pas très loquaces, pas vraiment le genre à demander mon avis. Mais j’ai quand même exprimé ma désapprobation."
Cap sur le maintien en Top 14
Par-delà cette polémique, l’USAP doit garder le cap pour assurer son maintien en Top 14. À quatre matchs de la fin, la pression est palpable. Rivière ne cache pas son anxiété : "L’angoisse est là," confie-t-il, décidé à soutenir ses coachs et joueurs pour conserver toute leur confiance. La prochaine rencontre face au Stade-Français s’annonce bouillante, entre deux équipes jouant leur survie.
Les Catalans devront non seulement affronter leurs adversaires sur le terrain, mais aussi sur le plan émotionnel. Un défi de taille pour l’USAP, mais les supporters, fidèles au poste, espèrent bien se faire entendre, tambours ou pas.
