Dans le monde du rugby, certains matchs marquent les esprits et suscitent des débats encore des années après. La finale de la Coupe du monde de rugby 2011, opposant l’équipe de France aux All-Blacks de Nouvelle-Zélande, est l’un de ces moments inoubliables. Récemment, Warren Gatland, le sélectionneur du Pays-de-Galles, est revenu sur cet affrontement légendaire, partageant son point de vue et quelques anecdotes intrigantes.
Un règne contesté
Dans ses récentes déclarations, Warren Gatland a fait part de son opinion selon laquelle l’équipe de France avait surclassé les All-Blacks lors de cette fameuse finale. Selon lui, malgré la victoire de la Nouvelle-Zélande, le XV de France a montré une supériorité indéniable au cours de cette confrontation. Pour Gatland, la fin de match a été particulièrement douloureuse pour les Français.
Des décisions discutables
Gatland a confié à Midi Olympique certaines de ses réflexions sur ce match historique. Il a expliqué avoir souvent été critiqué en Nouvelle-Zélande pour avoir déclaré que, bien que les All Blacks méritaient le titre mondial, les Français avaient été les véritables meneurs le jour de la finale. Gatland a trouvé certaines décisions d’arbitrage, notamment vers la fin du match, particulièrement décevantes. Nigel Owens, un arbitre gallois à la retraite qui officiait comme juge de touche lors de ce match, serait probablement d’accord sur le fait que des coups de sifflet étranges ont influencé cette finale.
La perspective d’un supporter
Gatland a également raconté une anecdote personnelle liée à cette finale. Il a donné ses billets pour la finale à Sam Warburton, le capitaine gallois de l’époque, et à son père, tandis qu’il suivait le match sur la plage avec son fils, Bryn. À la mi-temps, alors que le score était encore serré, Gatland a encouragé Bryn à observer le match sous un angle différent, celui d’un supporter français, mettant momentanément de côté leur allégeance néo-zélandaise. Vers la fin de la partie, son fils n’a pas manqué de remarquer certaines décisions controversées, notamment en ce qui concerne Richie McCaw. Bien que Gatland ait partagé cette histoire sans rancune, il s’interroge toutefois sur la pertinence de son récit.
Ce récit démontre la passion et l’émotion que ce genre de matchs peut susciter, même bien des années après le coup de sifflet final, et combien le rugby est un sport où l’interprétation des événements peut varier selon la perspective adoptée.
