Le Stade Français à l’assaut du maintien : une rencontre cruciale face au LOU Rugby
h2>Des retours inespérés
À trois journées de la fin de la saison régulière, le Stade Français est loin d’avoir dit son dernier mot en Top 14. Coincé à la 13e place et flirtant dangereusement avec la zone de relégation, le club parisien se prépare à affronter le LOU Rugby ce samedi à 16h30, dans un duel qui pourrait tout changer.
Et c’est un souffle d’espoir qui traverse la capitale avec deux retours majeurs.
Léo Barré, qui s’était blessé à l’épaule le 27 avril contre le Racing 92 dans une défaite amère (49-24), est déjà de retour dans le groupe. Ce come-back express de l’arrière international était inespéré, surtout quand on sait que le staff pensait le voir indisponible bien plus longtemps.
En conférence de presse, le manager Paul Gustard ne cache pas sa satisfaction : « Il est prêt à jouer ». Une annonce qui donne du baume au cœur des supporters.
Mais la vraie surprise, c’est la réapparition de Mathieu Hirigoyen. Le troisième-ligne revient après huit mois d’absence. Une fracture du péroné avait gâché sa saison dès la première journée en septembre dernier. Prévu pour trois mois d’arrêt, des complications ont prolongé sa convalescence. Le voilà enfin sur pied.
« C’est un joueur qui nous a manqué, à la fois pour son abattage défensif et son énergie », confie un membre du staff parisien. Autant dire que son retour est une bénédiction pour l’équipe.
h2>Un secteur défensif sous pression
Mais tout n’est pas rose pour les Soldats Roses. La suspension de Pierre-Henri Azagoh, suite à un cumul de trois cartons jaunes, affaiblit encore un peu plus une défense déjà en difficulté. Un coup dur qui risque de peser dans la balance.
Quatre défaites consécutives et une survie en Top 14 qui ne tient qu’à un fil : chaque point devient crucial. L’apport de Barré et Hirigoyen devra être décisif face à des Lyonnais affamés, et toujours dans la course pour les phases finales.
Ce choc sous haute tension pourrait bien marquer un tournant dans la saison des Parisiens, qui n’ont plus le droit à l’erreur. Le Stade Français est dos au mur, mais avec ces retours, la flamme de l’espoir brûle encore.