Dimanche, un choc se prépare. Bordeaux-Bègles et Toulouse se retrouvent pour une demi-finale en Coupe des champions qui promet des étincelles. L’enjeu ? Énorme. Le suspense ? Total. Les joueurs sont prêts à en découdre sous l’œil attentif des supporters.
Duel au sommet : Bordeaux contre Toulouse
D’un côté, le Stade Toulousain, tenant du titre, qui malgré un effectif décimé, connaît les clés des grands rendez-vous. De l’autre, l’Union Bordeaux-Bègles, brillante cette saison, mais moins habituée des hautes sphères, qui a tout de même décroché l’avantage du terrain. Un vrai face-à-face entre géants.
Des mots pour jouer avec la pression
Pour dédramatiser l’enjeu, Yannick Bru, le coach Bordelais, a lâché une petite bombe verbale en début de semaine : "Qui parierait sa maison sur notre victoire ? Tout le monde voit déjà un duel Toulouse-Leinster en finale." Bru n’oublie pas de rappeler que, selon lui, le Leinster a l’avantage dans l’autre demi-finale face à Northampton, malgré la solidité des Anglais.
Réponse du berger à la bergère
Ce samedi, Ugo Mola, manager de Toulouse, ne s’est pas laissé impressionner par la question du journal L’Équipe : “Je parie ma maison sur Toulouse, bien sûr. On est champions, on vise un doublé, même amoindris. Si je ne crois pas en nous, je ne devrais pas être à la tête de cette équipe.”
Réalité des chiffres
Conscient des statistiques, Mola admet que jouer à l’extérieur en demi-finale, c’est perdre neuf fois sur dix. "Vous pourriez parier sur Bordeaux, c’est logique. Mais en tant qu’entraîneur de Toulouse, je vais me battre pour ces 8 % de chance restante." C’est dit, les dés sont jetés. Dimanche, c’est le terrain qui tranchera.