L’élection prochaine à la présidence de la Ligue Nationale de Rugby suscite de nombreuses attentes et discussions. Cet événement crucial prévu pour le 13 mars verra s’affronter deux figures bien connues du monde du rugby.
Un duel attendu pour la présidence
C’est le 13 mars qu’une nouvelle élection à la présidence de la Ligue Nationale de Rugby aura lieu. René Bouscatel, le président actuel, a choisi de se présenter pour un autre mandat. Face à lui se trouve Yann Roubert, qui préside actuellement le LOU Rugby.
René Bouscatel justifie sa candidature
Interrogé par un média local, René Bouscatel a expliqué les raisons qui l’ont poussé à se représenter. Il a mentionné qu’il n’a accompli qu’un seul mandat contrairement à ses prédécesseurs qui, à l’exception de Pierre-Yves Revol, en ont généralement effectué deux. Sous sa direction, et malgré la crise du Covid, une reprise économique rapide a été constatée avec des résultats exceptionnels dans la plupart des domaines, à l’exception de la Coupe d’Europe, dossier supervisé par son vice-président Yann Roubert. De plus, Bouscatel souhaite poursuivre le plan stratégique 2023-2027 établi sous sa direction.
Réponse aux critiques sur son âge
René Bouscatel, bien qu’âgé de 78 ans, défend sa capacité à diriger, soulignant les nombreux succès obtenus durant son mandat : augmentation des revenus de la Ligue, redistribution aux clubs, affluences croissantes, et renégociation des droits télévisés. Son engagement envers le développement de l’arbitrage de haut niveau et du rugby féminin est également mis en avant. Il réfute les arguments concernant son âge, mettant en avant les réalisations de son mandat pour témoigner de son aptitude à continuer.
Continuer sur la lancée
Souhaitant étendre les réussites de son premier mandat, Bouscatel explique vouloir se concentrer sur l’exécution du plan stratégique déjà mis en place, tout en développant d’autres projets. Parmi ses priorités figurent l’expansion des droits à l’international et l’organisation d’une Coupe du monde des clubs, ainsi qu’une révision pour rendre les Coupes d’Europe plus captivantes sur le plan sportif et économique.
Réforme de la Champions Cup
Un des principaux objectifs de René Bouscatel est de restreindre le nombre de clubs participant à la Champions Cup à 18, afin de clarifier et simplifier la phase de classement pour les spectateurs. La vision est d’adopter un format plus compétitif par rapport à l’actuel qui compte 24 équipes réparties dans quatre poules. Pour le Challenge, une structure ressemblant à celle des coupes, avec éliminations directes, est envisagée. Néanmoins, des négociations avec les autres fédérations restent nécessaires, et s’il est réélu, Bouscatel prévoit d’envoyer une délégation plus déterminée pour porter ces discussions.
Conflits d’intérêts potentiels
Bouscatel pointe du doigt un potentiel conflit d’intérêts si son adversaire, Yann Roubert, était élu. Ce risque concerne la gestion du Stade de France, Roubert étant lié à GL Events. En effet, une proposition supplémentaire de la Fédération pour un match de l’équipe de France pourrait poser un dilemme difficile à gérer si Roubert occupait la présidence, en raison de ses antécédents professionnels et de ses affiliations.