Le Biarritz Olympique se sépare de son joueur fidjien après un incident violent
Fin de contrat pour Masivesi Dakuwaqa
Ce lundi, le Biarritz Olympique a fait savoir qu’il mettait un terme à son partenariat avec Masivesi Dakuwaqa. Le joueur d’origine fidjienne est impliqué dans une affaire où il est accusé d’avoir mordu l’un de ses coéquipiers, Pierre Pagès, au visage. Le club a pris cette décision radicale alors qu’il est en Pro D2, et a annoncé que cet incident s’était produit lors d’une soirée bien arrosée dans la nuit du 30 au 31 janvier.
Dans son communiqué, le club basque a déclaré : « Le Biarritz Olympique Pays Basque annonce la rupture immédiate du contrat de Masivesi Dakuwaqa », en ajoutant : « L’enquête interne menée par le club a confirmé les faits reprochés à Masivesi Dakuwaqa, rendant impossible la poursuite de sa collaboration avec nous. »
Le communiqué a également mentionné qu’une décision commune avait été prise pour mettre fin à cette coopération. Le Biarritz a réaffirmé son engagement envers les valeurs qui lui sont chères et a précisé qu’il ne ferait aucun autre commentaire sur cette affaire.
Des conséquences physiques pour Pierre Pagès
La nuit du 30 au 31 janvier, vers 2 heures du matin, Masivesi Dakuwaqa, sous l’effet de l’alcool, a mordu son coéquipier Pierre Pagès à la joue. Le demi de mêlée tentait alors de calmer la situation après une altercation entre Dakuwaqa et d’autres membres de l’équipe, qui essayaient de l’empêcher de conduire.
En raison de la gravité de la blessure, Pierre Pagès a été conduit à l’hôpital où il a reçu 20 points de suture sur la joue droite.
Dans la foulée, Dakuwaqa a été arrêté et mis en cellule de dégrisement, d’où il a été libéré après environ 24 heures. Le joueur de 30 ans devra se présenter devant la justice le 30 mai prochain, dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Des actions en justice à venir
Masivesi Dakuwaqa sera jugé pour des actes de « violences » ayant causé une incapacité totale de travail supérieure à huit jours et pour « dégradation », car il est aussi accusé d’avoir endommagé la vitre d’un véhicule durant cette fameuse soirée.