Problème de comportement de la délégation Irlandaise à la Coupe du monde 2023 en France

Le XV de France prêt à affronter l’Irlande dans le Tournoi des Six Nations

Un reportage révélateur sur l’équipe Irlandaise en France

Ce samedi, l’équipe nationale française de rugby est sur le point de se mesurer à l’Irlande à Dublin, lors de la 4ème journée du prestigieux Tournoi des Six Nations. À l’approche de cette rencontre cruciale, le journal L’Équipe a publié une enquête détaillée consacrée à l’équipe Irlandaise, réputée pour sa détermination et son esprit de compétition.

Durant la dernière Coupe du monde de rugby, les Irlandais ont séjourné en France, à Tours précisément, dans un hôtel de luxe. Cependant, les souvenirs qu’ils ont laissés au personnel hôtelier de cet établissement ne sont pas des plus joyeux. La directrice de l’hôtel, en particulier, a vécu des moments difficiles en raison de la multitude de requêtes formulées par le groupe irlandais tout au long du tournoi.

Avant leur arrivée à Tours, l’équipe irlandaise avait passé une certaine période à Bayonne. Un représentant de l’Aviron Bayonnais a confié que le séjour des Irlandais ne s’était pas déroulé sans accrocs : « On recevait chaque soir un nouveau programme pour le lendemain à 23 heures. Ils se sont installés à Jean-Dauger comme chez eux, privatisant certains espaces sans prévenir. »

Les défis logistiques entourant l’équipe Irlandaise

Durant les sessions d’entraînement de Jonathan Sexton, l’équipe Irlandaise avait des exigences strictes, allant jusqu’à interdire toute présence de personnes tierces. Toutefois, c’était davantage l’organisation autour de ces événements qui posait problème, plutôt que les athlètes eux-mêmes, qui se montraient polis, tout comme leurs fervents supporters.

Un incident marquant rapporté par le journal relate un entraînement prévu au stade de la Vallée-du-Cher le 2 septembre, qui devait attirer une foule de plus de 10 000 supporters. À la dernière minute, les dirigeants irlandais ont décidé d’annuler l’événement en raison de leur insatisfaction sur l’état du gazon, ce qui a provoqué une onde de choc parmi les fans.

Grâce à l’intervention rapide de la ville de Tours, un compromis a été atteint : les joueurs feraient acte de présence au stade, mais sans réaliser d’entraînement officiel. Finalement, l’équipe s’est limitée à quelques échanges de passes devant 11 500 spectateurs enthousiastes, avant de commencer une véritable séance à l’abri des regards indiscrets.

Une protection excessive de la stratégie irlandaise

Le président de l’association Tours Rugby, Bertrand Bourgeault, a confié une observation révélatrice : lors d’une inspection, Andy Farrell, l’entraîneur de l’Irlande, avait exigé que les brise-vues soient rehaussés, inquiet que des habitants puissent apercevoir certaines tactiques depuis leurs fenêtres. Éric Thomas, adjoint aux Sports de Tours, a noté cette fixation sur la peur de l’espionnage, ce qui expliquerait pourquoi les Irlandais rechignaient à s’entraîner publiquement.

Tours espérait tirer parti de la présence des Irlandais pour organiser des événements communautaires. Bourgeault se souvient qu’ils avaient coordonné trois événements : un entraînement collectif, une visite à l’hôpital et une rencontre avec les jeunes. Pourtant, l’ultime confirmation pour l’un d’eux n’est arrivée qu’au petit matin du jour-même.

Un autre incident malheureux concerne des entrepreneurs locaux qui avaient prévu une partie de golf sympathique avec les dirigeants irlandais, passionnés de ce sport. Malheureusement, ces derniers ont préféré une partie privée, laissant les organisateurs sur leur faim d’interaction.

Bourgeault a exprimé sa déception : « Nous nous étions surpassés pour leur accueil, et durant tout un mois, je n’ai jamais eu l’occasion de partager un instant convivial, comme une bière, avec un membre de leur staff. Un jour, ils ont organisé un barbecue et personne parmi ceux qui les avaient soutenus n’a été convié… »