Fritz Lee, un des piliers de l’équipe clermontoise en ligne arrière, ne poursuivra pas son aventure avec le club à la conclusion de la saison en cours. Le joueur néo-zélandais, qui a marqué son empreinte au sein de l’ASM Clermont Auvergne, devra envisager un nouvel horizon une fois son contrat expiré.
Fin d’un chapitre pour Fritz Lee à Clermont
Alors que son engagement avec Clermont se termine en juin prochain, Fritz Lee, âgé de 36 ans, n’a pas reçu de proposition de prolongation de la part des responsables du club. Dès le mois de janvier passé, il avait clairement annoncé son intention de partir à la fin de la saison, partageant cette décision avec le coach Christophe Urios. Fritz comprenait que le club souhaitait se projeter vers de nouveaux objectifs et assurer son avenir, une perspective qu’il accepte.
Retour en Nouvelle-Zélande en vue
Selon une intervention dans le journal régional, La Montagne, Fritz Lee a exprimé son intention de retourner en Nouvelle-Zélande pour envisager une nouvelle carrière. Il y a une forte probabilité, à 90 %, qu’il emprunte cette voie, encouragé par sa famille qui souhaite également rentrer. De plus, une opportunité de travail s’est présentée à lui dans une entreprise située à Taupo, sur l’île du Nord.
Pas d’offre en vue dans le Top 14
Même si Fritz Lee restait à l’écoute d’une possible offre d’un club français, aucune proposition n’a été exprimée en ce sens. À un moment où les équipes du Top 14 ne manifestent pas d’intérêt pour son recrutement, il est probable qu’il mette fin à sa carrière de rugbyman professionnel. L’absence de sollicitations en provenance de la France le pousse à considérer sérieusement l’arrêt de sa carrière sportive, une réflexion qu’il juge raisonnable à son âge avancé pour un joueur.
Arrivée à Clermont en 2013, l’athlète néo-zélandais s’apprête à faire ses adieux au public clermontois, une décennie après avoir rejoint l’équipe. Il n’est pas le seul à quitter l’ASM, puisque Peceli Yato empruntera lui aussi un nouveau chemin en rejoignant l’USAP pour les prochaines saisons. Cette transition marque la fin d’une époque pour ces deux figures emblématiques de la formation clermontoise.