Pink Rockets : scandale au Stade Français, des sanctions fortes réclamées !

Quand le silence se brise : le raz-de-marée au Stade Français
Après les révélations-chocs de Mediapart la semaine passée sur des accusations d’homophobie visant un des leaders du Stade Français, les joueuses de l’équipe féminine ont joué cartes sur table, sans détour. Les Pink Rockets ont décidé de ne plus se taire et ont donné de la voix jeudi dans un communiqué qui en dit long sur leur ras-le-bol.

Un coup de poing sur la table

Les joueuses ne prennent pas de pincettes. Elles confirment les faits, dénoncent un comportement qu’elles jugent intolérable et réclament des actions concrètes. "On ne parlera pas de simples dérapages", ont-elles déclaré, condamnant fermement les propos intolérables de leur directeur sportif. Leur solidarité avec les victimes ? Elle est totale. "Elles ne sont pas seules", ajoutent-elles, unies dans la tempête.

Un club sous pression

Le Stade Français avait déjà réagi samedi dernier en confirmant les faits. Le directeur sportif accusé est sous le coup d’une suspension temporaire, blâmé officiellement. Le club a beau assurer de son soutien à la victime, pour les joueuses, c’est trop peu, trop tard. Elles sont en colère contre le manque de communication et de transparence du bureau de l’association. "Aucune réunion, aucun échange", s’agacent-elles.

Les conditions de la réparation

Les Pink Rockets ne mâchent pas leurs mots et posent leurs conditions : le départ immédiat du dirigeant incriminé et une prise de position claire de tout le club et des instances du sport. La Fédération française de rugby est maintenant dans la boucle, et cette affaire pourrait bien faire date dans la lutte contre les violences sexistes et homophobes dans le milieu sportif. Au Stade Français, c’est l’heure de vérité pour les dirigeants. Les joueuses ont lancé la balle, aux autres de la rattraper.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *