Philippe Tayeb, le chef d’orchestre de Bayonne, tire les choses au clair
Entre tensions et objectifs : un point d’étape
Dans les coulisses tumultueuses du rugby, Philippe Tayeb, le président incontournable de l’Aviron bayonnais, a choisi de mettre les points sur les "i". Lors d’un entretien musclé avec le Midi Olympique, il a tenu à démystifier l’accueil de Laurent Travers, prévu pour le 1er juillet.
D’entrée de jeu, Tayeb affiche son étonnement face aux rumeurs persistantes d’un accueil glacial de Travers. « Mais d’où sort cette histoire de tensions ? » interroge-t-il, mi-amusé, mi-exaspéré. Selon lui, tout le monde met la main à la pâte pour construire une collaboration harmonieuse dans les murs de l’Aviron, où Travers va prendre les manettes de la stratégie sportive. En gros, Travers sera le maestro des pros, des Espoirs, des Crabos et du centre de formation.
En cours de route, Tayeb constate quelques désaccords naturels – « discussions animées, si vous voulez, mais pas de quoi fouetter un chat ! ». Et tandis que les contours des responsabilités se précisent, il admet qu’il reste encore du boulot pour tout boucler. On est en plein chantier !
Négociations sous haute tension
Concernant le contrat de Travers, ce n’est pas encore une affaire classée. Les discussions sont sur la table pour caler le tout avec la future équipe prévue pour 2026-2027. Entre-temps, il reste à figer qui fait quoi, quand et comment, surtout autour de l’Académie de Hegoalde. Du pain sur la planche, donc.
Quant aux bruits de couloir faisant état de l’arrivée surprise de Travers en terre bayonnaise ? Tayeb est catégorique : une seule visite, à sa demande. « Rien à voir avec le terrain ! » insiste-t-il. D’ailleurs, Travers se limite pour l’instant à une mission de conseil auprès de l’intendant, loin des pelouses.
Pour Tayeb, accueillir un futur capitaine d’industrie sportive comme Laurent Travers mérite un minimum d’élégance. « Les rancœurs ? Gardons-les pour le terrain ! », conseille le boss, soucieux de planter le décor d’une saison sur des bases saines.
Pas de quoi en faire un drame : entre respect et vision stratégique, l’Aviron semble naviguer vers des eaux plus sereines, avec Travers en vigie. C’est ça ou rien !