Peceli Yato à Perpignan : Hommage à Clermont et choix expliqués

La page se tourne pour Peceli Yato à Clermont, mais l’aventure continue. Le puissant troisième ligne des Fidji dit adieu à son club de cœur pour relever un nouveau défi du côté de l’USAP. Une décision mûrement réfléchie, et surtout familiale, comme il l’explique avec son franc-parler habituel.

Nouveau chapitre à Perpignan

Oui, vous avez bien lu : Peceli Yato quitte Clermont au terme de cette saison, direction l’USAP. Pourquoi ce choix radical ? Interrogé par Midi Olympique, le Clermontois ne mâche pas ses mots. C’est d’abord une affaire de famille. La décision, il l’a prise avec sa femme : "En 2023, j’avais promis à ma femme qu’elle déciderait de notre avenir après 2025. On a discuté longuement, et le choix s’est imposé."

Ce départ, ce n’est pas parce que Clermont ne voulait plus de lui. Non, non, il insiste avec un petit rire. Une discussion franche et directe avec Christophe Urios a tout de suite mis les choses au clair : "Une conversation d’homme à homme." Quelques jours plus tard, le contact est pris avec Perpignan, et tout s’enchaîne.

L’impact familial

Changer de décor, c’est une chose, mais Peceli avoue que ce n’est pas simple pour tout le monde. Pour Madame, ça va : "Elle gère bien la transition", rigole-t-il. Mais pour les enfants, ça se complique un peu. "Les copains sont là, ma fille ne voulait même pas parler en visitant notre future maison à Perpignan…" Mais il se veut rassurant : "Avec le temps, ça ira, surtout avec le soleil du Sud !"

En quête de nouveaux défis

A la question du choix, Peceli répond du tac au tac, avec son humour habituel : "Ma femme a tranché ! Plus sérieusement, l’idée est de découvrir autre chose, de renouer avec l’adrénaline d’un nouveau défi. Et puis, la plage, ça ne se refuse pas !"

Clermont ? Une école de vie. C’est là qu’il a appris, grandi, fait des erreurs, mais aussi de belles rencontres. Il s’y est construit : "J’ai quitté les Fidji, et à Clermont, j’ai trouvé une nouvelle famille."

Souvenirs et nouveaux défis

Reconnu par les fans, abordé dans la rue, chaque témoignage de sympathie lui rappelle ses terres natales où l’on cause facilement avec tout le monde. Mais désormais, c’est à Perpignan qu’il entend écrire une nouvelle page de son histoire rugbystique.

Qui a fait le premier pas ? L’USAP, bien sûr ! Un club emblématique, et il ne cache pas son envie d’aider l’équipe à se hisser plus haut. Et puis, il y a cet entraîneur si particulier pour Peceli : Franck Azéma. "Un père pour moi," dit-il avec émotion, en évoquant celui qui l’a parfois bousculé pour le remettre dans le droit chemin. Une anecdote ? Ce jour où, après une arrivée en retard, il s’est retrouvé à faire des pancakes à cinq heures du matin pour ses coéquipiers du club.

En rejoignant Perpignan, Peceli Yato s’offre une nouvelle aventure, chargée d’espoirs, de retrouvailles et de défis. Un nouveau chapitre s’écrit sous le soleil catalan.

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