Dans l’arène d’Ernest-Wallon, un choc contre Lyon, une étoile montante brille, puis s’efface. Paul Costes, l’un des joyaux prometteurs du rugby français, avait tout pour s’offrir une apothéose. Mais voilà, la poisse s’en est mêlée.
Départ en fanfare
Il avait lancé son match tel un boulet de canon. Dès le coup d’envoi, le jeune centre de Toulouse faisait des malheurs dans la défense lyonnaise. On voyait des mouvements incisifs, des choix audacieux, un Costes en état de grâce. Ses courses électrisent le stade, et Toulouse prend l’ascendant. On le retrouvait enfin, notre numéro 13 !
L’euphorie était palpable. Mais patatras, tout bascule. En plein show, une douleur au genou le rattrape et le contraint à quitter le terrain avant même la mi-temps. Quand il sort sous les applaudissements touchants du public, la déception est écrasante.
Le mauvais timing
Il fallait que ça arrive maintenant. Clément Poitrenaud, tacticien des trois-quarts, confie qu’il a continué à jouer, brave, malgré la gêne. C’est dire son courage, mais aussi la gravité cachée de la blessure.
Déjà absent entre février et mars pour une première alerte au genou, cette rechute pourrait bien être la pire des nouvelles. Rien n’est sûr sur la durée de son absence, mais une fin de saison à l’horizon, ça fait froid dans le dos. Dommage, car il était revenu en force, enchaînant les performances marquantes.
Un destin contrarié
Paul Costes, c’est un peu le condensé de cette génération toulousaine : plein de peps, plein de talent, mais frappé par l’imprévu. Du haut de ses 22 ans, il en a déjà vu de toutes les couleurs. Cette blessure le remet face à la réalité brutale du sport de haut niveau.
Toulouse, en quête de trophées, espère encore qu’il puisse revenir sur le terrain. Pour Costes, c’est l’attente, la patience, et les interrogations. Sa prestation prometteuse donnait l’espoir d’un rôle crucial pour le sprint final. Il n’a plus qu’à croiser les doigts pour que ce nuage noir ne gâche pas l’aventure printanière qu’il avait si bien amorcée.