Paris et le Racing 92 : Pourquoi ils luttent pour le maintien ?

Une soirée sous tension en Île-de-France : le derby qui sent le soufre

Confrontation d’urgence entre le Racing 92 et le Stade Français

Dimanche soir, à 21h05 précises, l’Île-de-France retient son souffle. Pourquoi ? Parce que le fameux derby entre Racing 92 et Stade Français ne ressemble à aucune autre édition. Les prétendants habituels aux premières places se battent aujourd’hui pour rester dans la cour des grands.

Les galères du mercato

Qu’on se le dise, les transferts du Racing ont fait pschitt. Siya Kolisi, l’emblématique capitaine des Springboks, a fait ses valises prématurément en septembre. La raison ? Le mal du pays. Et Owen Farrell, qu’il est loin le temps où il faisait trembler les défenses. Deux opérations et voilà sa saison pliée. Faire plus triste, c’est compliqué. Ajoutons à cela un pack d’avants qui manque cruellement de puissance : autant dire que ça ne sent pas bon.

Côté Stade Français, le tableau est tout aussi sombre. Après une saison régulière 2023-2024 éclatante, les Parisiens ont vu filer des incontournables comme Giovanni Habel-Kuffner et Joris Segonds. À leurs places, des recrues qui ont du mal à s’imposer, Louis Carbonel et Yoan Tanga en tête.

Les bancs de touche bouleversés

Derrière ces changements, c’est aussi un bouleversement dans les coulisses. Du côté parisien, exit Karim Ghezal dès novembre, suivi par Laurent Labit en février. Sur le banc, Paul Gustard prend les commandes, ancien stratège de la défense devenu leader.

Au Racing, même scénario catastrophe pour Stuart Lancaster, débarqué en janvier après une gifle contre Castres. Patrice Collazo n’a pas le choix : il doit insuffler une nouvelle dynamique à une équipe qui a perdu de sa superbe en défense.

Des équipes en crise de confiance

Une époque où jouer les phases finales n’était qu’une formalité pour ces deux grands. Aujourd’hui, c’est une toute autre histoire : la lutte pour ne pas sombrer. Ryan Chapuis, voix de la sagesse et de la lourdeur du quotidien, confiait au Figaro : « On se retrouve dans une situation inédite, avec cet engrenage du stress des week-ends. » Ce n’est guère plus rose au Racing, malgré une lueur d’espoir en avril, la récente défaite à Perpignan a tout remis en question.

Des espoirs tout de même

Will Rowlands n’a pas perdu tout optimisme : « Certes, la confiance manque, mais le rythme est de retour ces deux derniers mois. » C’est le match entre l’équipe la moins performante à domicile et celle qui cumule les déboires à l’extérieur.

En somme, un derby à forte intensité, loin des feux d’artifice d’autrefois, mais chargé d’une urgence absolue.

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