La claque est monumentale pour le Stade Toulousain. Dimanche, les Rouge et Noir ont vu leur épopée européenne s’évaporer brutalement en demi-finale de Champions Cup. Ça pique, ça vexe, et ça laisse un goût amer.
L’UBB s’impose, le Stade s’effondre
Sur la pelouse du Matmut Atlantique, Ugo Mola et ses gars n’ont pas résisté à la furia de l’Union Bordeaux-Bègles. Score sans appel : 35-18. C’est la première fois que les Girondins de Yannick Bru s’offrent un ticket pour la grande finale, et quelle première ! Pour les Toulousains, c’est la fin d’un règne, eux qui n’avaient jamais connu la défaite face à un autre club français dans cette compétition.
La parole aux déçus
Du côté de Toulouse, c’est la frustration qui parle. Romain Ntamack, à l’ouverture, ne mâche pas ses mots. Interrogé par France 2, il lâche, sans concession : "Non. Non, je ne suis pas d’accord. Ils sont hyper réalistes. À chaque fois qu’ils mettent un pied chez nous, ça fait mouche. Nous, c’est la disette. Voilà la vraie différence. Pas question de dire qu’ils sont meilleurs que nous. Juste plus réalistes. La finale, elle est pour eux."
Malgré cette déception cuisante, Ntamack garde la tête haute et pense déjà à rebondir. "On va digérer cette déception et il y a un championnat qui est loin d’être fini."
Un rêve brisé
L’amertume est palpable chez le demi d’ouverture toulousain. Une saison intense sur la scène européenne qui s’achève trop tôt : "C’est frustrant après tous ces efforts. Mais bon, c’est le sport. On ne la gardera pas cette année."
Toulouse dit donc adieu à ce rêve de doublé européen. Pendant ce temps, l’Union Bordeaux-Bègles se prépare, elle, à défier Northampton, tombeur du Leinster, le 24 mai à Cardiff. Une finale qui s’annonce explosive.