Un titre en poche, et un chambrage en règle ! Bordeaux a tremblé, mais c’est fait : champions d’Europe ! Matthieu Jalibert et ses copains de l’Union Bordeaux-Bègles ne se sont pas privés pour chambrer Henry Pollock, le troisième ligne de Northampton, juste après leur victoire en finale de la Champion Cup.
Bordeaux en fête, et Pollock devient la cible
Dimanche, Bordeaux vibrait au rythme des chants de victoire. La raison ? Un sacre européen obtenu face à Northampton (28-20). Mais parmi les célébrations enfiévrées, un nom revenait constamment sur les lèvres : Henry Pollock. Matthieu Jalibert, le demi d’ouverture, s’est montré taquin, mimant la fameuse célébration aux deux doigts sur le cou d’Henry Pollock, une pépite montante du rugby anglais. Et dans la danse, Yannck Bru et Tevita Tatafu n’ont pas hésité à reproduire ce geste en hommage quelque peu moqueur.
La pancarte qui fait mouche
Sur le podium, en pleine effervescence, les joueurs ont récupéré une pancarte du public criant « Pollock, calma, calma! ». Un clin d’œil à un essai d’Henry Pollock finalement annulé. Mais d’où vient cet engouement à jouer avec les nerfs du jeune Britannique ? En coulisses, le climat était déjà électrique, avec quelques mots échangés un peu trop directement entre adversaires à la fin du match.
Des mots échangés et des rancœurs
Jalibert n’a pas mâché ses mots : « Ils ont sorti des trucs dans la presse avant le match, franchement, ça nous est resté en travers de la gorge. Les Saints ont osé dire qu’on n’était qu’un club de mercenaires ! Je lui ai rappelé qu’il ne savait rien de notre histoire. Le respect, ça se mérite ! » Si le nom n’est pas donné, on sait tous qui est visé.
Northampton choque et contre-attaque
Côté Northampton, on ne digère pas. Phil Dowson, le manager, évoque une attaque inacceptable dont Pollock aurait été victime. « Des gestes illicites », s’indignait-il. L’enquête ? Réclamée ! Pourtant, l’ouvreur des Saints, Fin Smith, a défendu son coéquipier. « Ils étaient tous après lui. Ce qui est surprenant, c’est de vouloir quasi vendetta après une victoire de cette envergure. Il s’en remettra. »
Et voilà, sur fond de rivalités, une finale pleine d’émotions où le sport a retrouvé ses saveurs d’antan, celles du chambrage piquant et du fair-play discuté. Qui a dit que les Bordelais n’avaient pas de suite dans les idées ?