Frissons à Cardiff : un choc qui fait débat
La tension était palpable au Principality Stadium de Cardiff, ce jour-là. À la 28e minute, le choc est brutal : Sam Underhill, comme une fusée, percute en plein élan la tête de Davit Niniashvili. Les images sont saisissantes, le public retient son souffle.
Un carton jaune qui fait jaser
Malgré l’impact impressionnant, l’arbitre écossaise Hollie Davidson choisit de sortir un carton jaune, là où beaucoup attendaient un rouge. Ce choix ne change pas le score final, mais il enflamme la polémique.
Le capitaine du LOU, Baptiste Couilloud, décrypte
Interrogé après le match, Couilloud raconte : « L’arbitre me dit que Davit change de direction, ce qui rend l’impact sur la tête moins grave… enfin, c’est ce qu’elle dit. À vous de juger, mais moi… je suis perdu. »
Des Lyonnais perplexes mais lucides
Les Lyonnais, joueur ou entraîneur, ne se cachent pas derrière cette décision pour expliquer leur défaite. Le coach Karim Ghezal confie sobrement : « Pour moi, c’est rouge. Mais honnêtement, même à 15 contre 15, ils étaient solides… Je préfère aider les arbitres qu’en rajouter. La rapidité du jeu, c’est compliqué, mais la sécurité avant tout. » La frustration est tangible : voir Underhill réintégrer le match, applaudi par les fans anglais, passe mal.
Ronan O’Gara hausse le ton
Ronan O’Gara, coach au Stade Rochelais et futur mentor de Niniashvili, intervient sur les réseaux : « La sécurité des joueurs… » Un message bref, mais percutant, soulignant une inquiétude croissante pour leur protection.
Niniashvili rassure, mais la question reste
Malgré le choc, Niniashvili se veut rassurant : « Je pensais qu’on allait sortir le rouge. Je vais bien, aucun symptôme. C’est derrière moi maintenant. » Pourtant, un ancien arbitre présent en tribunes est formel : « Aucune circonstance atténuante ici. »
Un sport sous haute surveillance
Même si Bath mérite sa place en finale, ce type de décision soulève la question brûlante : peut-on accepter de telles ambiguïtés dans un sport où les commotions sont si redoutées ? Le débat est ouvert et la balle est dans le camp des instances.