Maxime Lucu, capitaine de poche mais leader de cœur, s’exprime sans détour à la veille de la grande finale européenne contre Northampton. La tension monte, mais l’UBB avance avec ambition et détermination.
Préparation minutieuse pour le grand jour
Maxime Lucu, le maestro des Bordelais, a partagé les coulisses de l’avant-finale avec une franchise rafraîchissante. « Lorsqu’on a pris l’avion à J-2, on avait déjà bien taffé du lundi au mercredi pour décortiquer l’adversaire et aiguiser notre tactique. Ces derniers jours ont surtout servi à resserrer les liens. Se marrer ensemble, c’est crucial pour aborder le match unis. On déconnecte un peu, histoire de monter en régime avec l’entraînement de cet après-midi… Après, tout s’enchaînera vite. Les esprits sont peu à peu dans la rencontre. »
Les leçons du passé
Fort d’une expérience douloureuse en finale de Top 14 face à Toulouse, Lucu n’a pas oublié les erreurs du passé. « Analyser nos anciens faux pas, c’était vital. Prendre des cartons précoces ou encaisser un essai trop vite ? Oublie ! Ça complique le retour et, pire, ça peut nous désintégrer. Demain, on va voir si on a évolué. Cette année, on a plutôt bien géré ces moments clés en Coupe d’Europe. »
Surtout, il n’oublia pas Northampton : « Lors de leur demi-finale, ils ont tout de suite mis le Leinster sous pression. On est avertis… Jusqu’ici, on s’est frotté à de gros calibres. Demain, c’est l’heure de vérité. »
Ambiance dans le vestiaire
Pas de stress inutile dans l’équipe, mais… « Le groupe est comme ça, rieur mais sérieux quand il le faut. L’année dernière, on a eu du mal. On a appris à jongler entre notre naturel jovial et le sérieux que demandent les grandes échéances. Cette saison, c’est notre ADN : une bonne ambiance mais aussi du taf dès que nécessaire. Demain, il faudra fournir encore une fois. »
Des ailiers en or
Heureux de ses coéquipiers, Lucu ne tarit pas d’éloges sur Bielle-Biarrey et Penaud : « Des gars qui osent, qui tentent ! Ils ne squattent pas leur aile à attendre le cuir. Pour un demi-de-mêlée, c’est du pain béni. Notre force d’attaque ? Elle est indéniable. »
Les supporters, la force tranquille
Lucu envoie un grand merci à ses supporters, attendus en nombre à Cardiff. « Trois à quatre mille Bordelais feront le déplacement, et ils compteront dans les moments chauds. C’est à nous de les mener à la victoire. Fier de cette connexion avec notre public, c’est sûr. »
L’après-match, un futur incertain
Quant à l’après ? Lucu reste prudent : « Très supersticieux, on évite de l’évoquer. La dernière fois qu’on s’est vus trop beaux, on a pris une claque… Se concentrer sur notre jeu et rien d’autre. »
Un esprit d’équipe soudé
Et pour la touche finale, l’anecdote surprenante du demi-de-mêlée : « J’envoyais des photos de Pollock à mes potes de la troisième ligne, un clin d’œil pour les motiver. Des mécaniques comme ça, on en a plein entre nous. »
Enfin, les louanges pleuvent sur Matthieu Jalibert : « Six ans que l’on bataille ensemble. Un 10 audacieux, persévérant. Notre complicité fait la différence à chaque match. S’il brille aujourd’hui, c’est mérité. »
Voilà, Maxime Lucu et l’UBB sont prêts à en découdre. Une affaire de cœur, de stratégie, et de beaucoup de passion. Demain, c’est le grand show. À nous de jouer !
