Maxime Lucu, ce nom résonne fort dans le rugby français. Le demi de mêlée de l’UBB, héros de la finale de Champions Cup face à Northampton, s’est confié sur les défis à venir. Et attention, il ne mâche pas ses mots.
Blessure et pause bien méritée
Une victoire éclatante peut parfois coûter cher. Maxime Lucu, blessé à la jambe lors de ce combat épique contre Northampton, a besoin de deux semaines de repos bien méritées. Mais l’adrénaline est toujours là, prête à être réactivée en Top 14.
Retour sur un titre historique
Lucu n’y va pas par quatre chemins : basculer rapidement en mode Championnat de France après une telle victoire, c’est franchement pas de la tarte. « On a vécu un moment incroyable. Un truc de fou pour le club et les joueurs. Certains, encore un peu euphorique, ont eu le déclic en arrivant au club mercredi, » confie-t-il. « Mais il fallait vite revenir à la réalité du Top 14. »
Le leadership de Yannick Bru
Heureusement, Yannick Bru, le stratège de l’Union Bordeaux-Bègles, a veillé sur son groupe. « Il nous a vraiment secoués le week-end dernier. ‘Profitez, lâchez-vous, vous l’avez mérité’ qu’il nous disait. Mais une fois le lundi passé, retour au boulot les gars ! Cinquante ans à deux doigts du Top 14, c’est pas pour ralentir tout d’un coup ! »
Une ville en liesse
Lucu a encore des étoiles dans les yeux en repensant à la fête dans les rues de Bordeaux. « Voir une foule immense pour célébrer un premier titre chez nous, c’était magique. Bordeaux, ancienne ville de foot, se transforme en bastion du rugby. Chaban plein à craquer, une marée humaine en délire… Ça, c’est pas tous les jours ! »
La quête d’un nouveau Graal
Et pour finir, il lâche cette bombe : le Top 14, c’est peut-être encore plus dur que la Champions Cup. « Bien sûr, le prestige européen, c’est énorme. Mais le Top 14, c’est une guerre de 26 journées, chaque point compte. En Europe, tu rêves grand en quatre matchs, mais ici, c’est un combat de longue haleine. »
Bref, Maxime Lucu, entre blessures et rêves de grandeur, reste concentré. Une chose est sûre, les yeux sont désormais rivés sur l’objectif ultime : briller en Top 14.