Maxime Lucu : Naviguer entre l’équipe nationale et le club sans perdre le rythme
Retour au Top 14 pour Maxime Lucu
Le demi de mêlée français Maxime Lucu a reçu l’autorisation de Fabien Galthié pour retourner au sein de son club, l’Union Bordeaux-Bègles, où il va pouvoir disputer le match contre Bayonne ce samedi. Ce retour est accueilli avec enthousiasme par Lucu, qui se réjouit de l’opportunité de jouer en Top 14, tout en étant en plein cœur du Tournoi des Six Nations. Il explique qu’en reprenant le rythme des matchs, il peut maintenir sa forme physique après plusieurs semaines sans compétition. Habitué à cette alternance, il se souvient être revenu pour les matchs contre Lyon et Clermont lors des tournées précédentes. Pour lui, être inclus dans le groupe des 42 est en soi une reconnaissance de ses capacités, bien qu’il soit conscient des défis à relever.
La compétition pour le poste de demi de mêlée
Lucu a toujours su que la concurrence pour le poste de demi de mêlée en équipe de France était intense. Dès le départ, la hiérarchie est limpide à ses yeux, et il est conscient du niveau élevé de performance requis. Comparant sa situation à celle de ses pairs Baptiste Serin, Baptiste Couilloud et Baptiste Jauneau, il considère sa sélection comme une chance, bien que déçu d’être passé de deuxième choix à troisième. Sa motivation reste intacte, comme il l’a prouvé en profitant d’une blessure de Nolann Le Garrec pour rejoindre la compétition lors d’une tournée. Lucu sait qu’être prêt à tout moment est crucial.
Les défis posés par les doubles engagements
Maxime Lucu souligne les difficultés à jongler entre les exigences de l’équipe nationale et celles de son club, particulièrement lors des périodes où les compétitions se chevauchent. Lors du dernier match contre Lyon, il avait intégré son club seulement deux jours avant le match, après une semaine intense avec l’équipe de France. Cela l’a obligé à sauter plusieurs sessions d’entraînement à Bordeaux, compliquant sa transition rapide entre les systèmes de jeu des deux formations. Cependant, la préparation pour le match contre Bayonne a été plus sereine, lui permettant de s’entraîner normalement avec son équipe de club grâce à un retour anticipé à Bordeaux.
Gérer les retours en club après la sélection
Après une défaite des Bleus contre l’Angleterre, Lucu a choisi de se concentrer rapidement sur les matchs de l’UBB au lieu de s’attarder sur la perte. Il explique que la transition mentalement du désappointement à une nouvelle concentration est essentielle. Au début, les retours s’accompagnaient de performances où sa présence sur le terrain était en demi-teinte. Apprendre à gérer ces transitions a été crucial, et il reconnaît l’importance de transformer sa déception personnelle en une motivation positive. Il évoque également comment des exemples comme celui de Nicolas Depoortere, ont contribué à renforcer cet état d’esprit entre coéquipiers partageant les mêmes défis. Autrefois, il se sentait isolé dans ces allers-retours fréquents, mais aujourd’hui, il trouve du réconfort et du soutien auprès des autres joueurs.
