Un rendez-vous historique pour l’UBB
À quelques jours de la finale de la Champions Cup à Cardiff, Maxime Lamothe, talonneur emblématique de l’UBB, affiche une confiance tranquille. Encore blessé par la défaite en finale du Top 14 l’an dernier, il est persuadé que son équipe est prête à marquer les esprits.
Changement de décor, changement d’état d’esprit
L’année passée, Bordeaux-Bègles a vu ses rêves brisés par Toulouse au Stade de France. Cette fois, l’ambiance est tout autre. « On peaufine tout. On élimine les petites failles », confie Lamothe. Ils voient cette finale comme une nouvelle opportunité. « Chaque compétition a son histoire, chaque match a ses enjeux. »
Même si la tension est palpable, la Champions Cup leur offre une nouvelle dynamique. « C’est LE match à ne pas rater. On peut tout gagner… ou tout perdre. C’est le moment de se dépasser. »
Northampton : un adversaire de taille
En face, les redoutables Saints de Northampton, récents vainqueurs du Leinster en demi-finale. « On les connaît bien, ce ne sont pas des inconnus. Une équipe talentueuse, un pack explosif, et des playmakers comme Tommy Freeman et Fin Smith. » Lamothe garde son calme : « Ils savent renverser une rencontre, mais notre job, c’est de les contrer avec efficacité. »
Stratégie avant tout
Deux équipes à l’attaque : le cocktail parfait pour un beau spectacle ? Pas certain. « Pas question de se la jouer freestyle. Chaque erreur coûte cher à ce niveau », prévient Lamothe.
Leçons du passé
La défaite face à Toulouse a été difficile à avaler, mais elle a renforcé l’équipe. « On a appris. Cette saison, on a géré intelligemment nos efforts. On arrive plus frais, plus affûtés. Et surtout, on veut éviter un nouveau cauchemar. »
Une préparation minutieuse est aussi de mise : « On s’entraîne pour toutes les éventualités. Rien ne doit nous surprendre samedi. »
Une ambiance de folie à Cardiff
Le Principality Stadium promet d’être en ébullition. « Les supporters anglais seront en nombre. Mais nos fans bordelais n’ont pas dit leur dernier mot. » Afin de s’habituer au bruit tonitruant, ils ont simulé les conditions avec des entraînements en immersion sonore.
Concentration maximale
La semaine précédant la grande finale peut être piégeuse. Lamothe le sait bien : « On doit éviter les blessures bêtes à quelques jours du match. Rigoureux, mais aussi intelligents dans notre approche. »
Un soutien indéfectible
Lamothe, formé au club, sent la ferveur jusque sur son portable. « Les Bordelais sont à fond derrière nous ! Le club grandit, deux finales de suite, ce n’est pas rien. »
Un mot sur l’anticipation : « On est conscients des attentes vis-à-vis du pack. Pas de pression externe, on connaît nos forces et nos faiblesses. Pour décrocher la victoire, il faudra être irréprochables. »
Jeu, talent et défi anglais
Et que dire du jeune prodige anglais Henry Pollock, à peine 19 ans, mais déjà redoutable ? « Un sacré joueur, mais il n’est pas le seul à surveiller. »
L’UBB avance vers cette finale armée d’ambition et de sagesse. Maxime Lamothe le dit bien : « Tout est dans la tête. Mais ce qu’on veut vraiment, c’est la victoire. »