Sous le soleil niçois, l’heure est à la reconstruction. Le Stade Niçois, fraîchement relégué en Nationale, a décidé de sortir les gros moyens pour retrouver les sommets. Et quoi de mieux qu’un ancien du Biarritz Olympique pour mordre à pleines dents dans ce défi ? Masivesi Dakuwaqa, c’est son nom, a débarqué sur la Côte d’Azur avec une belle ambition.
Un gaillard au profil atypique
L’information nous vient tout droit de nos confrères de Sud Ouest. L’ex-Biarrot a paraphé un contrat de deux ans, se plaçant sous la houlette de Jean-Baptiste Aldigé, passé du Biarritz Olympique à la présidence du club niçois. À 31 ans, Dakuwaqa ne passe pas inaperçu. Avec ses 1,90 m et 122 kg sur la balance, il marque autant par son jeu que par un épisode beaucoup moins glorieux qui l’a poussé vers la sortie à Biarritz.
Un coup de dent de trop
La scène aurait pu être tirée d’un film : fin janvier, au cœur d’une soirée entre coéquipiers, il n’a rien trouvé de mieux que de mordre Pierre Pagès. Un geste impardonnable qui lui a coûté sa place chez les Basques. Viré sur-le-champ, il a trouvé refuge à Périgueux pour terminer sa saison.
Ce qui pour certains aurait été un simple accident est devenu une affaire judiciaire. Fin mai, le tribunal de Bayonne l’a condamné à huit mois de prison avec sursis et 300 euros d’amende. À l’audience, le joueur n’a pas hésité à présenter ses excuses : « J’exprime mes excuses à la famille de Pierre. Cela n’aurait pas dû arriver. Je regrette tout. »
Cap sur une nouvelle ère
Le Stade Niçois, qui entend relever la tête au plus vite, mise sur l’expérience du Fidjien pour reprendre la voie du succès en Pro D2. Pour Dakuwaqa, ces deux années sous les couleurs niçoises représentent une chance de tourner la page, de prouver qu’il peut être une force sur le terrain plutôt qu’une étoile filante du tribunal.
En bref, la Côte d’Azur lui offre une autre vie, à lui de montrer qu’il a plus d’un tour dans son sac, et pas seulement des incisives affûtées.