L’étoile montante du rugby : Louis Bielle-Biarrey, la pépite qui fait parler d’elle à chaque match
Un talent à l’état pur
On ne parle plus que de lui : Louis Bielle-Biarrey, ce jeune ailier qui enflamme l’Union Bordeaux-Bègles et le XV de France. Son nom est sur toutes les lèvres, et pour cause ! Patrick Arlettaz, l’entraîneur de l’attaque des Bleus, a confié à L’Équipe son admiration sans bornes pour ce prodige du ballon ovale.
Pour Arlettaz, aucun doute à avoir : ce jeune virevoltant a un potentiel encore à explorer, un horizon immense qui s’ouvre à lui.
Un passionné à cœur ouvert
Le coach commence par peindre le portrait d’un jeune homme pour qui le rugby est une véritable passion. « C’est un mec qui vit pour le rugby », affirme-t-il. Louis n’hésite pas à visionner des heures de vidéos, à disséquer le jeu de ses adversaires, et à s’inspirer de ses pairs. Toujours sur le terrain, il adore tenter de nouvelles choses. Sa manière rafraîchissante d’aborder le jeu fait plaisir à voir. Malgré son ascension fulgurante et la pression médiatique, Arlettaz espère qu’il gardera cette fraîcheur. Insouciant ? Peut-être. Travailleur ? Certainement.
Entre insouciance et concentration
Arlettaz n’hésite pas à souligner ce subtil équilibre chez Bielle-Biarrey : un peu tête en l’air comme beaucoup d’ailiers, mais diablement efficace quand il s’agit de rugby. « Les louanges à son sujet ? Méritées. Pour moi, il n’est pas juste une étoile montante, il est déjà une star en devenir. » Son envie d’apprendre est insatiable. Bref, il a tout pour devenir une légende.
Bien plus qu’un simple coureur
Régulièrement encensé pour sa vitesse phénoménale, Bielle-Biarrey a en réalité plus d’un tour dans son sac. « Ce serait réducteur de le cantonner à sa rapidité », affirme Arlettaz. Son essai mémorable contre Toulouse résume bien son jeu : ne pas seulement courir, mais savoir s’adapter avec brio. Complètement, c’est le mot qui le définit. Son jeu de pied s’améliore, et ses progrès en défense ne passent pas inaperçus.
Un domaine à perfectionner
Point d’amélioration identifié par le sélectionneur : le jeu aérien. Louis est sur le front pour combler cette lacune. « S’il maîtrise ça, il deviendra presque imbattable ! », souligne Arlettaz.
Gérer cette hyperactivité
Enfin, la question de sa gestion de l’effort se pose. Bielle-Biarrey, véritable pile électrique, doit parfois être freiné. « Pour le calmer, il faudrait presque lui interdire les entraînements ! Il met toujours le paquet, sprint après sprint. Cette intensité, on doit la surveiller parce qu’il enchaîne énormément de matchs. »
L’avenir s’annonce doré pour Bielle-Biarrey, une étoile qui ne demande qu’à briller de tous ses feux.
