Le Racing s’incline, Collazo reconnaît la claque reçue
Un match sans concession
À l’issue d’une demi-finale de Challenge Cup où le Racing 92 a pris l’eau face au LOU (29-15), Patrice Collazo, le patron du club francilien, ne se cache pas derrière des excuses. Il le dit lui-même : "Le LOU a été meilleur, point barre." La défaite est là, il nous explique sans détour pourquoi.
Pas d’alibi, même sans Farrell
Owen Farrell, l’artificier maison, a dû sortir prématurément, blessé. Mais pour Collazo, inutile de chercher de faux-fuyants : "On s’adapte, c’est du sport. Hors de question de se planquer. Ce n’est pas ça qui explique notre déroute." Le coach met l’accent sur les vrais soucis : "C’est sur le terrain que ça se joue, techniquement. Le reste, c’est du blabla."
Regarder devant soi
Patrice Collazo revient sur le parcours du Racing. Il montre bien qu’ils n’étaient qu’à 80 minutes de la finale, mais c’est le LOU qui ira. "Le LOU a fait le boulot. Nous ? Faut se demander si on en a fait assez." Il rappelle les batailles déjà gagnées, notamment contre Perpignan et le Connacht, et espère que cette déconvenue servira de leçon. "Ce match doit nous apprendre quelque chose," affirme-t-il.
Cette défaite, loin de le décourager, semble plutôt renforcer sa détermination. Pour Collazo, pas question de baisser les bras. C’est une étape de plus dans la construction de son équipe. Voilà un homme qui, clairement, ne manque pas de résilience.