Laurent Travers a déjà le regard tourné vers l’avenir. Même s’il n’entrera officiellement en fonction qu’à partir du 1er juillet, le futur directeur du rugby de l’Aviron Bayonnais est déjà complètement plongé dans la préparation de son prochain défi. Un homme investi, prêt à écrire un nouveau chapitre pour le club basque.
Un travail d’équipe avant tout
Laurent Travers, sans céder un pouce à l’attente, s’est déjà mis au diapason du staff actuel, mené par Grégory Patat. Les discussions vont bon train pour dessiner les contours de l’équipe et affiner les stratégies sportives qui feront vibrer les supporters. Travers, véritable chef d’orchestre, n’hésite pas à donner de la voix. « Tout va très bien pour le moment. La priorité est que tout soit fait pour le bien de l’Aviron Bayonnais », confiait-il, la semaine dernière, sans détour.
L’ex-coach du Racing 92 ne viendra pas accompagné d’une troupe de fidèles. C’est seul qu’il débarquera cet été, comme pour marquer d’une pierre blanche son aventure basque. En interne, la question brûlante de l’avenir de Grégory Patat, dont le contrat s’étend jusqu’en 2026, est sur toutes les lèvres. Avec un club bien ancré dans le haut du tableau du Top 14, les cartes semblent en sa faveur, mais rien n’est gravé dans le marbre.
Patat-Travers : un duo sous les projecteurs
Cette association attire forcément les regards. La direction suit l’affaire de très près, comme en témoigne Philippe Tayeb, le président du club. « Aujourd’hui, je ne vois pas pourquoi on ne prolongerait pas notre staff, mais il faut que l’objectif soit atteint », déclarait-il non sans une pointe de prudence. Les attentes sont claires : décrocher un billet pour la Champions Cup grâce à une place dans le top 8, et surtout, assurer une collaboration sans accroc entre Patat et Travers.
Travers, lui, est déjà à la tâche, naviguant entre recrutement, formation et organisation, tel un capitaine avisant le bon port. Sa première grosse prise ? L’Australien Rob Leota, recruté pour deux saisons, qui vient de poser ses valises à Bayonne.
Camille Lopez : dernière valse ou nouvel acte ?
Quant à l’avenir de l’expérimenté Camille Lopez, l’incertitude reste de mise. Prolongé jusqu’en 2026 il y a peu, le demi d’ouverture pourrait s’éclipser dès cet été. « Rien n’est fixé ni formalisé concernant sa fin de carrière et son avenir », nuance Philippe Tayeb. Mais en coulisses, discret mais vigilant, le club cherche déjà celui qui prendra la relève au poste de numéro 10.
L’Aviron Bayonnais, avec Travers à la barre, a déjà lancé sa saison. Les questions fusent, les enjeux sont grands, mais une chose est sûre : l’air basque pourrait bien souffler une tempête de renouveau.