La Rochelle : Jean-Noël Spitzer prédit une nette supériorité sur Toulon

Vannes-La Rochelle : un choc au sommet à La Rabine

Les Bretons prêts pour un nouvel exploit?

Le Rugby Club Vannetais, boosté par son triomphe face à Toulon, s’apprête à accueillir l’ogre rochelais ce samedi. Entre ambition, prudence et une pointe de lucidité, Jean-Noël Spitzer, le chef d’orchestre de cette équipe, aborde le duel avec une détermination palpable.

Deux semaines après avoir mis Toulon à terre, Vannes espère renouveler l’exploit pour se maintenir dans l’élite. Oui, c’est un pari audacieux, mais nécessaire pour un promu.

Une mentalité de fer, mais sans s’enflammer

À quatre matchs de la fin, Vannes n’est pas encore enterré. Une performance déjà remarquable. Spitzer partage son analyse : « Le mental est au top. On est là où on voulait être en début de saison. » Le coach compare l’énergie actuelle à celle d’une phase finale. « C’est nos play-offs », ajoute-t-il.

Attention toutefois à ne pas retomber dans le piège : penser que le match face à La Rochelle sera calqué sur celui contre Toulon. L’effet de surprise ? Inutile d’y compter cette fois-ci.

La Rochelle : un défi colossal

En affrontant l’une des équipes les plus redoutables d’Europe, Spitzer ne se voile pas la face. « Rien qu’en disant La Rochelle, avec presque la même équipe championne d’Europe… ça te calme direct. »

Avec un effectif à majoritairement international, les Rochelais débarquent avec leur armada, et Vannes devra sortir les griffes. « Il faut un instinct animal samedi », martèle Spitzer.

Des absences, mais des opportunités

Privés de cadres comme Ruru, Rayasi et Nakosi, les Vannetais voient aussi l’occasion pour d’autres de briller. Ruru est au repos, mais Spitzer rassure : « Stephen Varney a été bon. » Et si Nakosi récupère à vitesse grand V, cela reste un défi.

Rester focalisé jusqu’à la dernière minute

Gardez la tête froide, voilà le mantra. Pas de place pour l’excès de confiance. Chaque match est une guerre : « Notre salut, c’est le match. Il faut cet état d’esprit bestial. »

Quant à la question d’une rivalité avec La Rochelle, Spitzer reste modeste. « J’aimerais un jour qu’on en parle comme d’un derby, mais il faudra d’abord prouver beaucoup. »

Il conclut en rappelant que seule une performance exceptionnelle renversera la montagne rochelaise. « On devra être meilleur. La Rochelle, c’est du costaud, bien plus que Toulon. Préparez-vous samedi, ça va swinguer. »

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