Marcos Kremer, le retour du guerrier calmé mais toujours indispensable. Après un KO retentissant contre Lyon, le flanker argentin est prêt à mordre de nouveau la pelouse, plus maître de lui-même. Clermont compte sur lui pour affronter Perpignan. Une décision évidente pour Christophe Urios. L’ASM mise gros : intensité oui, mais avec maîtrise. Kremer a bien compris la leçon. Un match qui promet de l’action, mais sous contrôle.
Un come-back sous haute tension
Sa chute contre Lyon, c’était un peu le chaos. Un plaquage mal négocié, un genou en pleine tempe, et Marcos Kremer quittait la scène, groggy. Deux semaines plus tard, le Puma est prêt à rugir à nouveau. De retour sur le terrain ce samedi contre Perpignan, il sait qu’on l’attend au tournant.
Urios prône la modération
Le coach clermontois, Christophe Urios, est clair : l’important, c’est le combat. Mais attention à ne pas dépasser les bornes. Après ce KO mémorable, le message est limpide : Kremer doit canaliser sa fougue. Urios avait d’ailleurs signalé après la rencontre contre le LOU que le joueur était entré « comme une brute ».
Une énergie à dompter
À sa première réapparition après une blessure à la cuisse, Kremer était revenu avec une énergie débordante, mais mal maîtrisée. Ça faisait trop longtemps qu’il piaffait sur le banc, et ça lui a joué des tours. Aujourd’hui, il en parle sans détour : « J’étais impatient, mais j’ai appris qu’il faut savoir moduler sa motivation. »
Le banc ? Pas son truc
Depuis son arrivée à l’ASM, le banc, il le fréquente peu : à peine trois fois en 34 matchs. Alors oui, l’orgueil en a pris un coup, mais il assume : « Le plus important, c’est l’équipe. »
Repos forcé, bénéfice accepté
Le report tragique du match contre Castres lui a offert un répit précieux. Cette pause lui a permis de récupérer et de revenir en force. À 26 ans, Kremer affiche une maturité nouvelle, prête à se transformer en force tranquille – ou presque – contre l’USAP. Ce KO ? Une étape pour mieux avancer.