Karim Ghezal : sa réponse percutante aux critiques des supporters

Karim Ghezal défend ses choix avec panache au LOU

Débats autour de la rotation de l’équipe

Accusé de jouer avec le feu en remaniant son équipe contre Pau, victorieux à Gerland (29-27), le coach du LOU, Karim Ghezal, ne se démonte pas. En conférence de presse, il se justifie : « Mon idée, c’est de gérer intelligemment l’effectif, surtout avec ce calendrier de folie. »

Depuis quelques temps, Ghezal jongle entre prudence et stratégie : « On enchaîne les matches, et cette fraîcheur, on en a besoin ! », a-t-il expliqué, soulignant que cette rencontre face à Pau n’était rien de moins que le 30ème duel de la saison pour le LOU. Dans cet enchaînement de douze affrontements sur les chapeaux de roue, sa volonté était d’« équilibrer les forces », assurant que « quatre internationaux » faisaient partie intégrante de l’équipe alignée, surtout en deuxième ligne.

Les absences qui interrogent

L’absence des piliers Baptiste Couilloud et Léo Berdeu a fait sourciller plus d’un supporter. Mais Ghezal clarifie : « Baptiste, lui, c’est un soldat, il est sur tous les fronts depuis décembre. Mais on le ménage pour son dos. » Berdeu, lui, traîne une cheville capricieuse depuis Montpellier : « Un seul entraînement avant le Racing ? On repassera », s’amuse le coach. Avec un temps de jeu déjà colossal, leur repos était justifié.

Ghezal et son pragmatisme

Aux voix remettant en cause sa hiérarchie des priorités, Ghezal répond sans détours : « Le match-phare, c’était contre Montpellier le 19 avril. Grâce à cette victoire, on respire désormais un peu mieux au classement. »

Cela permet à son équipe d’aborder en forme la demi-finale de Challenge Cup contre le Racing.

Vers le match contre son ancien club

Quant à ses choix stratégiques avant le face-à-face avec le Stade Français, club qu’il connait bien, Ghezal écarte toute polémique de représailles : « Foutaises ! Mon seul souci, c’est de gérer mon effectif. Certains absents contre Pau seront bien là… mais pas pour 80 minutes. »

Interrogé sur son retour à Jean-Bouin, Ghezal reste philosophe : « Fier d’avoir entraîné ce club, mais aujourd’hui, je suis ailleurs. Cet été, j’ai passé la main. »

Un bilan en perspective

Enfin, il met la saison lyonnaise en lumière : « Dans le contexte actuel, avoir douze points d’avance sur le Stade Français et une finale de Challenge Cup à disputer, c’est du pain béni. Il y a six mois, on aurait signé tout de suite ! »

Objectif maintien : check. Mission accomplie.

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