Karim Ghezal : « Le club était en danger avant mon arrivée »

Ghezal, l’homme de la situation : le LOU Rugby vers de nouveaux horizons

Un manager à l’écoute

Karim Ghezal, à la tête du LOU Rugby, déballe tout sans détour. Au micro du Progrès, il revient sur son arrivée mouvementée au club et les défis qui l’attendaient. Pas un secret : le LOU était dans la tourmente.

Au moment où il a pris les rênes, l’équipe flirtait dangereusement avec les bas-fonds du classement. On parle d’une 11e place l’année précédente sans une seule victoire hors de leur terrain. Pas top, et après onze journées, le club était à un cheveu de la relégation avec seulement trois points sur Vannes.

Le redressement express

Ghezal, touché mais pas coulé, croyait dur comme fer au potentiel de son effectif pour rester en Top 14. Aujourd’hui, ses joueurs ont mis douze points dans la vue du 13e, et voilà ! La qualif en Top 14 ? Dans la ligne de mire, tout comme une finale de Challenge Cup.

Pour Ghezal, le secret réside dans la simplicité. "Tout le monde doit voir la même ligne d’arrivée et avancer à l’unisson", dit-il. Une défense solide, un état d’esprit irréprochable, et ça roule. Bien sûr, tout n’est pas parfait : conquête et discipline sont encore à travailler.

Rêves et réalisme

Rêver du titre ? Pourquoi pas, mais Ghezal garde les pieds sur terre. La clarté d’esprit est, selon lui, essentielle. Quand il a pris la main, il était crucial d’analyser la situation sans fioritures, de créer une dynamique d’équipe soudée. Les internationaux reviennent en forme, certains joueurs dépassent les attentes, et ce serait injuste de ne pas mentionner Camille Chat, clé de voûte du groupe.

La demi-finale en ligne de mire

Et voilà que le LOU se prépare à affronter le Racing 92 pour une place en finale de la Challenge Cup. Un gros morceau, le Racing, avec un palmarès impressionnant et des internationaux à gogo. Mais Ghezal est confiant : les Sharks ont été battus chez eux, et les Ospreys pliés sous la pression à Swansea. Pourquoi ne pas rêver plus grand ? Parce que, dans le sport comme dans la vie, les rêves sont faits pour être réalisés.

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