Le Racing 92 trébuche à Perpignan : des performances sous les projecteurs
Le samedi après-midi, au stade Aimé-Giral, le Racing 92 a été défait par une équipe de Perpignan particulièrement déterminée, avec un score final de 28 à 24. Ce match s’inscrivait dans le cadre de la 21ème journée du championnat du Top 14.
Les projecteurs sur deux figures emblématiques
Au-delà du simple résultat sportif, ce sont avant tout les comportements de deux joueurs phares des Bleus, Nolann Le Garrec et Gaël Fickou, qui ont capturé l’attention générale. En effet, plusieurs internationaux faisaient partie de l’alignement du Racing 92, mais ce sont Le Garrec et Fickou, auréolés de leur récente victoire lors du Tournoi des Six Nations 2025 il y a à peine un mois, qui se sont particulièrement distingués. Pourtant, leur performance en terre catalane n’a pas vraiment reflété le statut qu’ils possèdent.
Un geste discutable de Le Garrec
À dix minutes de la fin du match, dans un moment de forte tension entre les deux équipes, Nolann Le Garrec s’est manifesté d’une manière peu flatteuse. Suite à une faute de Hassane Kolingar, le jeune demi de mêlée à dix sélections a réagi de façon exagérée à un léger contact de l’épaule du pilier catalan, Bruce Devaux. Ce comportement lui a valu les moqueries du public local.
Ce geste détonne avec la réputation technique du prometteur joueur de 22 ans. L’arbitre sur le terrain, Kévin Bralley, n’a pas ignoré cette tentative de mise en scène :
“Vous avez déjà subi une pénalité plus tôt parce que le 10 a demandé une intervention. Ici, il y a une faute en avant, donc pas besoin d’agir ainsi. Je ne vous ai pas demandé de commenter. Merci.” Une intervention nette, dans un sport où le mérite l’emporte sur la ruse.
Fickou et les échanges avec l’arbitrage
Gaël Fickou, autre joueur tricolore sous les feux des critiques, a dû faire face aux huées incessantes des supporters perpignanais. La raison ? Son habitude bien ancrée de contester les décisions arbitrales. Cette tendance coutumière sur les terrains du Top 14 s’était déjà manifestée récemment, notamment lors d’un match contre Bordeaux, où son attitude avait possiblement influencé le dénouement du jeu.
Cependant, ce samedi-là, face à une foule ardente et un arbitre non pliant, les protestations du centre ont été en vain. Kévin Bralley a maintenu fermement ses décisions, sans jamais permettre à Fickou de les influencer.
Il s’agit là de deux attitudes qu’il serait préférable de laisser de côté.