Peu avant le début du match opposant le XV de France au Pays de Galles au Stade de France ce vendredi soir, un hommage émouvant a été rendu à la mémoire du jeune Medhi Narjissi, dont la disparition tragique en Afrique du Sud en août a laissé une profonde tristesse. Cet événement a soulevé de nombreuses émotions chez toutes les personnes présentes.
Une perte douloureuse
Juste avant le début du match de rugby, le souvenir de Medhi Narjissi a été honoré avec beaucoup de respect. Le père de Medhi, Jalil, a partagé ses émotions lors d’un entretien, expliquant la douleur immense qui l’habite depuis ce jour tragique.
Un témoignage poignant
Il se souvient de la dernière fois où ils étaient venus en famille au Stade de France. C’était pour applaudir Medhi, qui célébrait à l’époque son titre de champion de France junior. Ce moment au cœur du stade a été particulièrement difficile pour la famille, qui ressentait une grande tristesse mais aussi une forme de réconfort à travers le soutien du public présent.
Un combat pour la justice
Jalil a décrit la souffrance incessante de sa famille, notamment de la sœur de Medhi, qui commence à peine à se relever de ce drame. La perte de leur fils est vécue comme une condamnation à perpétuité : il ne fait plus partie de leur quotidien, noyé dans le vide laissé par sa disparition. Jalil évoque les erreurs qui ont, selon lui, mené à cette tragédie. Ce n’est pas un simple accident, mais le résultat de négligences graves et de fautes répétées.
Des circonstances dangereuses
Il décrit un contexte extrêmement dangereux où une séance de récupération musculaire a été organisée dans un lieu inapproprié, sans précaution, sous des conditions météorologiques défavorables. Cet enchaînement de décisions imprudentes a mené à la disparition de Medhi, et Jalil attend désormais que justice soit rendue pour révéler la vérité et punir les responsables. Le souhait est que ces personnes ne puissent plus jamais encadrer d’autres jeunes et qu’une telle tragédie n’arrive plus.
L’absence d’excuses
Malgré la tragédie, Jalil déplore l’absence totale de communication de la part des responsables. Aucune excuse, ni un geste ou un message de soutien n’a été adressé à la famille, rendant le processus de deuil quasi impossible. Ce silence pesant ajoute à la douleur de la famille, qui cherche désespérément à tourner la page et à commencer leur processus de guérison.