Iturria admet avoir joué imprudemment : « Je suis tombé sur plus fort »

Arthur Iturria, ce nom résonne fort sur les terrains du Top 14. Et pour cause, le deuxième ligne bayonnais a décidé de se confier sans filtre. Ses mots, ses doutes, ses erreurs de jeunesse… il raconte tout comme jamais. C’est un Iturria nouveau qui s’expose, libéré de ses chaînes mentales, et résolu à avancer sans regarder en arrière.

Les démons du passé : les commotions

Arthur Iturria l’avoue, les débuts de sa carrière étaient semés d’embûches. Ce n’était pas seulement la rigueur du haut niveau, mais aussi des problèmes récurrents liés aux commotions cérébrales. Avec une fougue qui le caractérisait, sa technique de plaquage laissait à désirer. « Je fonçais tête baissée, prêt à en découdre, mais pas à gérer 25 matchs dans une saison ! » se remémore-t-il.

Des jours plus sereins

Aujourd’hui, tout a changé. Fini les plaquages hasardeux ! Il a affiné sa technique et renforcé son physique. « J’en fais beaucoup moins maintenant et je suis bien plus solide. Entre 2017 et 2019, c’était bancal, je sentais que je n’étais pas à la hauteur. Maintenant, je suis zen. J’ai bossé dur pour que ma carrière ne soit pas compromise, et Clermont m’a sacrément aidé avec ça. »

La mémoire en question

Quant à Sébastien Chabal et ses soucis de mémoire ? Iturria en parle avec empathie, sans jugement. « C’est triste, surtout avec la carrière qu’il a eue. Moi, j’ai eu un black-out en 2017, mais c’est parti aussi vite que c’est venu. Je n’ai pas vraiment vécu la même chose. »

Leçons apprises

Et puis, il y a ce moment de vérité : ses prises de décisions douteuses. À 23 ans, en pleine finale, il encaisse une commotion… et choisit de rester sur le terrain. « Je fais l’idiot et je continue. La seconde commotion m’a fait mal. Je me le suis promis : plus jamais ça. Depuis, à l’ASM et à Bayonne, ils veillent sur moi. Merci aux docs ! »

Arthur Iturria a mûri, et il entend bien que ça se sache. Sa détermination est un exemple pour tous ceux qui ont connu les mêmes galères. En bref, Iturria n’a pas fini de faire parler de lui, sur le terrain comme en dehors.

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