Hommage Magnifique de Julien Dumora au Club de Castres

L’heure de tourner la page a sonné pour Julien Dumora. L’arrière emblématique du Castres Olympique, à 37 ans, s’apprête à faire ses adieux au rugby sur le terrain du stade Pierre-Fabre, ce samedi. Une étape marquante et pleine d’émotions pour celui qui a porté haut les couleurs du CO pendant plus d’une décennie.

Un dernier match, sans se laisser submerger

Julien Dumora, malgré la pression et l’importance cruciale de ce match pour une possible qualification en phase finale, garde la tête froide. « J’essaye de rester en retrait, de ne pas me laisser envahir par l’émotion », confie-t-il. Le joueur préfère se concentrer sur l’instant présent pour ne pas manquer ce dernier coup d’éclat avec ses coéquipiers. C’est seulement au coup de sifflet final qu’il s’autorisera à laisser s’exprimer les émotions. Car oui, la saison prochaine, Dumora ne quitte pas le club; il enfile une nouvelle casquette: celle d’entraîneur des trois-quarts.

Une décision mûrement réfléchie

La fin de carrière ? Elle semblait inévitable pour Dumora, qui se sent pourtant en pleine forme. « J’ai toujours voulu arrêter en étant encore performant », dit-il. Pas question de traîner des blessures ou de s’accrocher aux souvenirs d’une carrière passée. Cette saison, il a eu la chance de jouer régulièrement et pour lui, partir sur une note positive est essentiel.

Pride et souvenirs indélébiles

Durant ses onze ans au Castres Olympique, le chemin parcouru a été impressionnant. De ses débuts en Pro D2 à Lyon à sa longue carrière à Castres marquée par 271 matchs, Dumora a laissé une empreinte indélébile. « L’histoire a été belle », sourit-il, évoquant notamment le Bouclier de Brennus soulevé en 2018. Même la défaite en 2022 face à Montpellier ne ternit pas sa fierté. Dumora préfère se souvenir des bons moments plutôt que des échecs passagers.

Un adieu sans regrets

« Des regrets ? Honnêtement, je n’en ai pas », affirme Dumora. Chaque difficulté a été l’occasion d’un apprentissage, d’un pas de plus vers l’avant. Même s’il ressent encore l’amertume de la finale perdue en 2022, il sait que ces revers sont des expériences qui forgent le caractère.

Castres, une histoire d’amour

Dumora le dit lui-même, sa relation avec le CO a été comme une véritable histoire d’amour. « On a trouvé ici un équilibre de vie parfait pour ma famille et moi », souligne-t-il. Les valeurs du club, l’ambiance inimitable du stade et le soutien indéfectible des supporters : voilà ce qui a bâti cette connexion unique. Même durant la pandémie, l’engouement des fans s’est imposé, les files de supporters trouveront toujours un moyen de manifester leur soutien, comme lors de l’épisode des camions autour du stade.

Amitiés et avenir

Bien sûr, Dumora n’oublie pas ses compagnons de route : Antoine Tichit, Mathieu Babillot, Geoffrey Palis. Si leur relation va évoluer avec son nouveau rôle d’entraîneur, l’amitié, elle, restera intacte. Une page se tourne peut-être, mais l’histoire entre Julien Dumora et le Castres Olympique est loin d’être terminée. Qui sait quelles nouvelles aventures les attendent… et avec quelle passion elles seront vécues !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *