Une page se tourne pour Herschel Jantjies. Le demi de mêlée sud-africain s’apprête à plier bagage pour rejoindre le Top 14, un nouvel horizon pour l’international aux 24 sélections. L’Aviron Bayonnais, voilà la destination qui l’attend après avoir passé toute sa carrière dans son club de toujours, les Stormers. Et il y a de l’enthousiasme dans l’air alors que Jantjies embrasse cette nouvelle aventure dans l’Hexagone.
Un Champion du Monde à Bayonne
Le champion du monde 2019 n’a pas hésité à se confier au célèbre média L’Équipe. Il explique que ce passage d’un continent à un autre n’a pas été décidé sur un coup de tête. « J’ai retourné la question dans tous les sens, en en parlant avec ma fiancée et ma famille », raconte-t-il. Les Stormers, c’est un peu sa maison depuis ses années lycée. Hormis une brève escapade au pays de Galles avec les Scarlets en 2017, ses crampons ont toujours foulé la terre sud-africaine. Et cette perspective de jouer sous d’autres latitudes, avoue-t-il, « c’est super intriguant ». L’impatience est là, si bien que lui et sa fiancée ont déjà pris huit cours de français avec un professeur basé à Paris.
Un Adieu Difficile aux Stormers
« Les Stormers et ma communauté, c’est toute ma vie », lâche Jantjies avec un pincement au cœur. La séparation s’annonce rude, mais ceux qui comptent pour lui le soutiennent dans son choix. Et puis, qui sait, si tout se passe bien, peut-être qu’une prolongation de contrat de trois ans l’attend à Bayonne. C’est en tout cas l’espoir qui l’anime.
Des Conseils précieux pour le Top 14
Avant de s’installer en France, Jantjies a pris soin de discuter avec quelques figures du rugby international. Manu Tuilagi, entre autres, lui a donné un aperçu de la vie à Bayonne. « Que des bonnes choses », assure-t-il. Il a aussi sollicité des collègues des Springboks qui évoluent dans l’Hexagone : Dillyn Leyds, Marvin Orie, et les autres. Tous s’accordent à dire que les débuts sont parfois délicats.
Un Nouvel Élan pour sa Carrière
Ce départ vers le pays du rugby à la baguette, Jantjies le voit comme un tremplin. « Le maillot des Springboks, je le veux toujours », confie-t-il. Mais il sent ce besoin viscéral de changement, une intuition que cela pourrait être bénéfique pour son jeu. « Si je m’imprègne des méthodes françaises tout en restant fidèle à ce que je suis, quelque chose de beau peut se produire. » Son voyage en France s’annonce comme une étape cruciale dans une carrière qu’il espère toujours plus accomplie.