Le FCG à la croisée des chemins : un nouvel élan pour tutoyer l’élite
Trois saisons d’espoirs brisés, avec deux finales manquées et des barrages ratés en pagaille : le FCG n’a pas réussi à décrocher son ticket pour le Top 14. Mais cette fois, Patrick Goffi, le président, a décidé d’enfiler sa casquette de capitaine et de reprendre la barre.
Restructuration en profondeur : Hueber aux commandes
Le grand coup d’éclat? C’est Aubin Hueber qui reprend du service en tête du secteur rugby. Un retour aux sources pour remanier de fond en comble l’organisation sportive. Jeudi matin, les grandes lignes du plan de relance ont été révélées : restructuration stratégique et une pincée de tension avec les autorités locales.
Des changements déterminés à Grenoblois
Patrick Goffi n’a pas mâché ses mots. Dans une interview poignante pour Midi Olympique, il nous livre : “La saison a été belle, certes, mais le résultat est un échec. Trois saisons sans réussir à grimper, c’est trop. Je ne quitterai pas le navire sauf pour un projet plus ambitieux. La gestion du staff devait changer.”
Le nouveau mantra ? Les décisions seront collégiales. Cinq décideurs pour sceller le sort de l’équipe : Aubin, les deux entraîneurs, l’entraîneur de la défense, et le préparateur physique. Le manager gardera son dernier mot.
Un mental d’acier et un banc renouvelé
Le club mise sur un soutien psychologique dès la rentrée, un préparateur mental va accompagner les joueurs pour éviter les déconvenues émotionnelles lors des moments cruciaux. Un détail qui pourrait bien faire la différence lorsque la pression monte.
Stade des Alpes : tensions croissantes
Pendant ce temps, le dossier brûlant du Stade des Alpes continue de semer la zizanie entre le club et la Métropole. Les lenteurs administratives freinent le projet de centre d’entraînement. Patrick Goffi fulmine : “Pas de plan B, la Métro nous impose le Stade des Alpes avec des frais de gestion en double. On devra s’accommoder de l’inacceptable.”
Goffi promet de ménager les supporters, malgré une "taxe Metro-Ferrari" envisageable. Avec une charge supplémentaire de 350 000 euros, toutes les options sont sur la table pour équilibrer le budget prévisionnel. L’idée initiale de maintenir les tarifs semble compromise.
Le climat s’envenime, et la confrontation judiciaire avec la Métro semble désormais inévitable. La gestion du stade est devenue le théâtre d’un bras de fer sans précédent.