Bayonne chute à Castres : la déception de Grégory Patat
Samedi après-midi, à l’occasion de la 25ème journée du Top 14, Bayonne n’a pas fait le poids face à Castres, subissant un lourd revers 33-3. Le manager de l’équipe, Grégory Patat, n’a pas mâché ses mots après cette défaite amère.
Une défaite qui laisse un goût amer
Patat l’a dit sans détour : c’était une défaite franchement désolante. Que dire de ces vingt-deux pénalités et de ces vingt-et-un ballons vendangés ? Bayonne a quasiment disparu des radars. Pour Patat, Castres n’a pourtant pas sorti un match exceptionnel. Simplicité et efficacité, pas plus, mais suffisant pour dominer une équipe basque en total manque de réplique.
Un contenu de match décevant
Inquiet, Patat ne cache pas sa déception quant à l’absence de réaction de ses joueurs. À la pause, il n’y avait qu’un 11-3 en faveur de Castres, alors que Bayonne ne voyait quasiment pas le ballon. "Impossible de faire pression sur l’adversaire dans ces conditions", déplore-t-il. S’ils ont su défendre leur ligne, le score aurait pu être bien pire, et pourtant, aucune leçon n’a été retenue sur la gestion du jeu.
Cap sur Toulon
La saison n’est pas finie, et Patat sait que la pression sera à son comble face à Toulon. C’est le dernier match à domicile de la saison régulière, et tout hang sur ce match décisif. "Il faudra conclure en beauté. Avec une performance comme celle-là, on ne va nulle part", avertit Patat.
Les clés d’une performance ratée
Le Top 14 exige du physique et des fondamentaux solides, rappelle-t-il. Et si Bayonne n’a pas tenu les collisions, les conséquences étaient inéluctables. "On s’est perdus dans des passes latérales sans impact, c’est l’une des pires performances de l’année", reconnaît Patat, bien décidé à vite tourner la page. La rencontre à Jean-Dauger contre Toulon sera leur baromètre, et il faudra prendre les bonnes mesures.
L’heure des comptes
Il le concède : ce week-end, Bayonne a failli dans la simplicité même de son rugby. L’approximation a coûté cher, et la domination de Castres était totale. "La chaleur ? Aucune excuse, c’était pour tout le monde", tacle Patat.
En conclusion, l’équipe de Bayonne sera bel et bien sous pression pour le dernier rendez-vous : comptablement, rien n’est acquis. "On est invaincus chez nous, on doit s’appuyer sur nos forces", relève Patat, espérant que cette claque à Castres servira de leçon avant de retrouver la pelouse. "On a le droit de trébucher une fois, pas deux."