Grégory Patat exprime sa satisfaction après une brillante victoire
Succès mémorable de l’Aviron Bayonnais contre Gloucester
Le manager de l’Aviron Bayonnais, Grégory Patat, a partagé ses impressions après le triomphe de son équipe face à Gloucester le week-end dernier, avec un score de 55-17. Ce résultat marqué par une large victoire enchante Patat, tout en assurant à son équipe une qualification pour les huitièmes de finale de la Challenge Cup disputés à domicile.
« Nous avions pour objectif de nous qualifier pour les huitièmes de finale. Cette qualification à domicile est un vrai bonus. Je félicite chaleureusement les joueurs et le staff pour avoir concrétisé ce premier objectif, le second étant de terminer dans le top 8 du championnat », explique-t-il. Les prochaines phases finales s’annoncent prometteuses. Patat souligne les progrès accomplis lors des dernières saisons à Dauger et tient à remercier le public pour son soutien croissant. Il rappelle que leur aventure européenne avait démarré devant seulement 2 000 à 3 000 spectateurs, soulignant sa gratitude envers les fidèles supporters, même s’il espérait leur offrir davantage sur le terrain.
Des frustrations malgré la victoire éclatante
Bien que satisfait du score, Grégory Patat ne masque pas sa déception face à certains aspects de la performance de ses joueurs. « Je suis frustré car l’équipe n’a pas bâti sa performance comme je l’imaginais. En première mi-temps, nous n’avons pas exploité nos atouts, particulièrement au niveau des avants. Nous avons manqué d’efficacité dans nos relances, privilégiant trop le jeu latéral plutôt que d’insister sur la verticalité, là où se trouvaient des espaces exploitables », confie-t-il. Ce passage en zone adverse pendant six minutes sans concrétiser témoigne de lacunes que Patat espérait éviter.
Selon lui, certaines maladresses ont permis à Gloucester, bien que remanié, de s’installer dans leur camp. « Cela démontre qu’il y a encore une marge de progression pour maîtriser le jeu de manière optimale, » ajoute-t-il, déplorant que son équipe n’ait pas saisi cette opportunité de briller. Avant le match, il avait prévenu ses joueurs de l’importance de surclasser l’adversaire, et bien que le succès soit envisageable, il espérait une prestation de haute volée, ce qui lui semble avoir manqué.
Prochains défis : les Bulls et le Top 14
Patat se tourne déjà vers le prochain défi dans la Challenge Cup : affronter les Bulls, une équipe sud-africaine encore inédite pour Bayonne, reconnue pour sa solidité physique. « Cette rencontre sera idéale pour nous rassurer quant à notre niveau avant de reprendre le championnat », note-t-il avec enthousiasme.
Abordant les perspectives du Top 14, Patat se montre ambitieux. « Cette victoire inscrit une page importante dans l’histoire du club. Mais en tant que compétiteurs, ambitionnons plus. Les rotations dans l’équipe sont primordiales pour élever nos standards de jeu. Il est nécessaire d’éviter tout pacte de non-agression entre les joueurs pour continuer à progresser », insiste-t-il. Il rappelle que la régularité est la clé pour avancer en compétition européenne et maintenir une place solide en championnat.
Malgré des succès notables à l’extérieur, il souligne que d’autres sorties ont été sanctionnées par des bonus offensifs en défaveur de Bayonne, ce qui ne permet pas une progression sereine. « Nous devons faire mieux, malgré cette belle victoire », admet-il en guise de conclusion adressée à son équipe.
En vue du prochain affrontement contre l’USAP
Grégory Patat évoque aussi l’importance du match à venir contre l’USAP. Bien qu’il ne s’agisse que d’un match avant une trêve, il insiste sur l’opportunité de capitaliser sur les performances actuelles. Il met en garde contre Perpignan, une équipe qui, bien que précédemment vaincue de justesse à domicile, a su faire preuve de résistance. « C’est une équipe difficile à manœuvrer. Lors de nos précédentes visites chez eux, nous avons essuyé de lourdes défaites. Il faudra se surpasser pour continuer à avancer », prévient-il, conscient des défis qui attendent ses joueurs.
