François Rivière défend l’USAP face aux critiques trop hâtives

Les récentes tensions dans le monde du rugby ont attiré l’attention autour des supporters de l’USAP, à la suite d’un incident survenu lors d’un match contre l’UBB. Le débat ne cesse de grandir, interrogeant sur le comportement des supporters dans les stades de rugby.

Des gestes déplacés et une réaction immédiate

Lors de la rencontre à Aimé-Giral, certains supporters de l’USAP ont suscité l’indignation. En particulier, une supportrice a été filmée en train de faire un geste obscène à l’intention de Matthieu Jalibert, l’ouvreur de Bordeaux. Les images de cet acte ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, ternissant l’image du club catalan.

François Rivière, à la tête de l’USAP, a lancé un appel au calme tout en exprimant son irritation face à la récurrence des critiques dirigées contre son équipe. Dès que l’incident a été porté à leur connaissance, le club a publié un communiqué officialisant sa désapprobation vis-à-vis de ce comportement jugé inapproprié.

Un débat qui divise

Lors d’une interview sur Ici Roussillon, le président Rivière a clarifié sa position sur cette situation. Selon lui, de tels comportements n’ont pas leur place dans un stade de rugby. Il a ajouté que la supportrice, qui est au centre de cette polémique, regrette sans doute l’ampleur que l’incident a pris, indiquant qu’elle traverse peut-être des moments difficiles dans sa vie personnelle.

Cet événement a rouvert le dialogue sur la manière dont les supporters se comportent à Aimé-Giral. Bien que le public perpignanais ait été accusé de comportements hostiles, certains rappellent que récemment, il a chaleureusement applaudi des joueurs adverses tels que Baptiste Couilloud ou Baptiste Serin. D’autres pensent que le ressentiment envers Jalibert découle d’une situation précédente en 2022, où il aurait eu des mots désobligeants envers un supporter local.

Des perceptions de partialité

François Rivière a également exprimé sa frustration quant à ce qu’il considère comme une partialité injuste à l’encontre de l’USAP. Pour Rivière, bien que le geste indélicat soit inacceptable, la couverture médiatique excessive le surprend. Il a déclaré qu’il trouve regrettable que Perpignan et l’USAP soient souvent mis sur la sellette de manière disproportionnée.

Des préoccupations au-delà de Perpignan

Ce type d’incidents n’est pas exclusif à Perpignan. Le jour suivant, lors du match opposant Bayonne à Clermont, Benjamin Urdapilleta a été continuellement hué par le public basque. Ces situations préoccupent de plus en plus les autorités du rugby, soucieuses de conserver les valeurs de respect et de convivialité intrinsèques à ce sport.