Bientôt en vente, le poste de coach de la défense de l’équipe d’Angleterre pourrait bénéficier à un entraîneur évoluant en championnat de France. En effet, Paul Gustard (Stade Français) et Joe El Abd (Oyonnax) sont shortlistés pour ce rôle.
Un entraîneur évoluant dans le championnat de France va-t-il intégrer bientôt le staff technique de l’équipe d’Angleterre ? Ayant besoin de recruter un nouvel entraîneur pour sa défense, le XV de la Rose pourrait bien jeter son dévolu sur un entraîneur venant du Top 14 ou de la Pro D2. Selon des informations révélées ce mardi par la BBC, Paul Gustard, actuellement responsable de la défense au Stade Français, et Joe El Abd, le manager d’Oyonnax, sont parmi les candidats potentiels pour succéder à Felix Jones et prendre en charge la défense anglaise.
En plus de leur expérience en France, les deux hommes partagent également la nationalité anglaise, ce qui les rend familiers au sélectionneur Steve Borthwick, un acteur clé dans la décision de choisir le remplaçant de Jones. Gustard partage un lien particulier avec le sélectionneur actuel du XV de la Rose, une relation renforcée par leur collaboration passée.
Le Sud-Africain Laker pour concurrencer Gustard ou El Abd
Pendant une période de deux ans, entre 2016 et 2018, Gustard et Borthwick faisaient tous deux partie de l’encadrement de l’équipe anglaise sous la direction d’Eddie Jones. Cette période a été marquée par deux titres consécutifs dans le Tournoi des 6 Nations pour l’Angleterre, dont un Grand Chelem en 2016. Gustard est considéré comme l’un des principaux prétendants pour le poste, même si El Abd, maintenant en Pro D2 après une première expérience en France à Toulon, est également dans la course et son nom est souvent évoqué du côté de Castres.
Une liste de trois noms aurait émergé, selon la BBC, et le concurrent de Gustard et El Abd serait le Sud-Africain Norman Laker, actuellement membre du staff des Stormers. L’un des trois entraîneurs devrait bénéficier de la démission inattendue de Felix Jones au début du mois. Ce dernier avait alors justifié sa décision en invoquant un « environnement de travail instable ».