Florent Vanverberghe : « Ce fut dur, j’ai douté »

Le match entre Castres Olympique et Trévise ce week-end : un choc en Champions Cup

Une confrontation mémorable au Stade Pierre-Fabre

La fin de semaine dernière a été marquée par une victoire importante du Castres Olympique face à Trévise. Ce succès s’est déroulé au célèbre Stade Pierre-Fabre, à l’occasion d’un huitième de finale de la Champions Cup. Cette rencontre a mis en lumière deux anciens joueurs du Rugby Club Toulonnais : le deuxième ligne français Florent Vanverberghe et le trois-quarts centre Néo-Zélandais Malakai Fekitoa.

Les souvenirs partagés par Florent Vanverberghe

Florent Vanverberghe a pris le temps de parler de cette rencontre après le match. Remémorant ses débuts, il a évoqué les moments passés aux côtés de Fekitoa alors qu’ils évoluaient encore à Toulon. “Nous avons créé des liens solides. À Toulon, où tout a commencé pour moi, nous avons disputé quelques matchs ensemble”, a-t-il confié.

Malakai Fekitoa, de son côté, n’a pas tari d’éloges à l’égard de son ancien partenaire. “Florent a livré une performance exceptionnelle, offrant une intensité et une présence physique impressionnante sur le terrain”, a-t-il exprimé avec admiration.

Les défis et la résilience de Florent Vanverberghe

Vanverberghe a révélé avoir traversé une période complexe dans sa carrière. “Le rugby, c’est une succession de cycles. J’ai traversé une phase où rien n’allait durant presque un an et demi. J’étais au sommet de ma forme en 2022, jouant en finale du Championnat de France, mais ensuite, les choses ont changé. Les attentes étaient élevées, mais je n’étais pas à la hauteur. Un autre a pris ma place, et cela a été difficile à vivre”, a-t-il avoué.

L’idée de quitter Castres pour découvrir un nouveau départ a même traversé son esprit. “Oui, j’ai envisagé cette option, car lorsque je suis mis à l’écart, c’est compliqué. Ma femme a été un pilier durant ces mois éprouvants. Cela a affecté notre quotidien. Grâce à elle, j’ai été poussé à me surpasser. La vie c’est faire un choix : se battre ou abandonner”, a-t-il affirmé avec détermination.

Le retour en force de Vanverberghe

Florent Vanverberghe a choisi de prendre les choses en main pour inverser la tendance. “Face au miroir, j’ai décidé de concentrer mes efforts sur ce que je pouvais vraiment influencer. Les changements sont aujourd’hui visibles, et Xavier Sadourny m’accorde sa confiance. Désormais, j’enchaîne les bonnes prestations et je savoure chaque moment fort que le rugby offre”, a-t-il partagé avec enthousiasme.

Il a également noté qu’il devait être prêt physiquement pour enchaîner les performances puisqu’il ne se considère pas comme un « facteur X », expliquant que son efficacité est maximale lorsqu’il est en pleine forme.

Des réflexions sur la concurrence

Pour finir, Vanverberghe a réfléchi à l’impact de la compétition au sein de l’équipe. “Être en concurrence directe crée chez moi des doutes. Avec autant de talents autour, cela peut être déstabilisant. Je préfère être en confiance pour m’épanouir pleinement. Si je suis perçu comme un challenger, la situation devient moins confortable pour moi”, a-t-il expliqué en toute franchise.