À la veille d’un choc digne d’un blockbuster face à Castres, une ombre plane sur le Stade Toulousain : la pénurie cruciale de demis de mêlée. Antoine Dupont ? En tribunes. Naoto Saito et Ange Capuozzo ? Pas là non plus. Les Rouge et Noir se retrouvent donc avec Paul Graou, le seul maître du numéro 9 à pouvoir chausser ses crampons dans cette rencontre sous haute tension.
Quand le manque se transforme en opportunité
Malgré ce casse-tête digne d’un thriller, les Toulousains ne perdent pas leur sourire. L’ambiance, paradoxalement, reste au beau fixe dans le vestiaire. Preuve en est, lors de la conférence de presse retransmise sur Twitch, Rodrigue Neti, interrogé sur une éventuelle reconversion temporaire, joue la carte de l’humour. Sa réponse ? Désarmante de simplicité.
Rire malgré tout
« Non ! » s’exclame-t-il avant de partir dans un éclat de rire. « Je sais faire des passes, mais le reste… mieux vaut laisser ça aux jeunes », clame-t-il, sourire en coin. L’humour, une arme redoutable quand la situation devient critique.
Suggestions avec un zeste d’audace
Du côté des arrières, Santiago Chocobares suit le mouvement. Lui aussi décline gentiment l’offre, mais pas sans glisser une petite suggestion, tout en finesse : « J’ai un pote argentin super, vous le connaissez sûrement. Peut-être qu’il est prêt pour le neuf. On va bien voir. » Alors, Juan Cruz Mallía, ce fameux Argentin polyvalent, pourrait-il devenir le plan B ? À l’ouverture ou même à l’arrière, il a plus d’une corde à son arc.
Le collectif avant tout
Pour l’instant, Mola et son staff préfèrent garder leurs cartes proches du corps. Ce qui est certain, c’est qu’ils bancent sur l’esprit d’équipe et une bonne dose d’humour pour traverser cette tempête. Tandis que la date fatidique approche, le Stade Toulousain, galvanisé par son unité, se prépare à affronter Castres avec l’intention de prouver qu’un coup du sort ne suffit pas à les faire flancher.
