Dans l’atmosphère électrique du Top 14, les clubs proches de la descente serrent les rangs et optent pour un blackout total. Pas de place pour les distractions : huis clos, médias à distance, silence sur les réseaux. Ici, la concentration prime.
Vannes et Perpignan : l’heure est au retranchement
À quatre journées de la ligne d’arrivée, Perpignan (13ᵉ, un point d’avance sur Vannes) verrouille tout. Contrairement à Toulon qui ouvre encore ses entraînements au public ce mardi 6 mai, l’USAP choisit l’isolement total, avec seulement quinze minutes accordées à la presse.
Le programme ? Du lourd : Stade Français (12ᵉ) le 10 mai, du côté de Clermont (6ᵉ) le 17, puis à La Rochelle (7ᵉ) le 31, pour finir avec Toulouse, le grand leader, le 7 juin. On joue serré !
Agen : entre turbulence et survivalisme
Agen, dernier du classement, a déjà des sueurs froides. Pour ses deux dernières rencontres — Dax (11ᵉ) le 9 mai et Mont-de-Marsan (13ᵉ) le 16 —, le club a fait le vide : deux conférences de presse annulées, y compris celle du président. Lundi matin, pas de micro ! Juste un rapide face-à-face avec la presse avant les matchs.
En coulisses, tempête sous le crâne : le départ annoncé du directeur sportif Thomas Léger, l’arrivé potentiel de Mauricio Reggiardo, et l’entraîneur Sébastien Calvet sur le pied de guerre. Dans "Le Petit Bleu", il lançait : « Si on me retire une seule de mes prérogatives, je ne reste pas ». Ça chauffe !
Ambiance tendue donc, pour ces clubs qui jouent bien plus qu’une simple saison — et misent sur le silence pour trouver leur salut.